Sur le premier trimestre 2023, pas de grande surprise : le marché ralenti. Sur les appartements anciens, les chiffres des notaires mettent en avant un prix médian qui se stabilise aux alentours de 1 190 euros du mètre carré à Saint-Etienne.
Roanne dépasse Saint-Etienne
La progression se poursuit à Roanne qui atteint 1 200 euros du mètre carré et dépasse ainsi la capitale ligérienne, sur les appartements anciens. « Cela peut notamment s’expliquer par la relative proximité géographique du bassin d’emploi de la métropole de Lyon. Couplé avec le télétravail de certains cadres notamment, qui n’hésitent plus à habiter dans le Roannais dès lors qu’ils font moins de trajets jusqu’à leur lieu de travail. Ce phénomène est également observé à Montbrison par rapport au bassin d’emploi de la métropole stéphanoise », explique le notaire ligérien, Alain Courtet.
Firminy stagne, Saint-Chamond devant Roanne et Saint-Etienne
Le marché de Firminy stagne autour de 1 000 euros du mètre carré, alors que la progression se poursuit à Saint-Chamond qui est à un prix médian de 1 280 euros du mètre carré pour les appartements anciens. Sur l’ensemble du sud du département, les prix se sont stabilisés, comme le souligne Jean-Paul Reduron, président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) Loire : « Les délais de vente s’allongent. Il est plus difficile de vendre mais il n’y a pas encore eu de baisse de prix. Cela pourrait arriver, si la situation est amenée à durer. »
« Le marché ligérien résiste » face à une conjoncture défavorable
Hausse des taux, difficulté d’obtention de prêts, nouveaux diagnostics… La conjoncture actuelle n’est pas favorable au marché immobilier. « Le marché semble moins bloqué dans notre département que dans certaines zones où les prix sont très élevés, et le printemps est traditionnellement une période plus faste pour le marché immobilier. Les volumes se maintiennent donc dans la Loire à un niveau convenable », indique le notaire ligérien Alain Courtet.
Pour Jean-Paul Reduron, « c’est plutôt bon signe que le marché résiste. Cette stabilité on la retrouve dans la plaine du Forez, dans la vallée de l’Ondaine ou encore dans le Gier. On a eu trois belles années et là le marché revient à la période d’avant Covid. »
Roanne, un marché qui pourrait baisser
Il y a un décalage entre les chiffres des notaires et ceux du terrain à l’instant t, comme le rappelle Philippe Madelrieux, président Fnaim de la région et gérant de Ginet : « On se rend bien compte que la hausse des prix est stoppée. Actuellement, il faut plus de temps pour vendre un bien. » Cela est vrai à Roanne comme à Saint-Etienne. Les raisons sont nombreuses : « Il y a la hausse des taux mais aussi un nouvel audit énergétique, depuis le 1er avril. » Ce dernier est une évaluation accompagnée d’un bouquet de travaux à effectuer afin d’améliorer ce Diagnostic de performance énergétique : « Et cela peut refroidir des acquéreurs. »
Si le prix médian roannais est passé devant Saint-Etienne pour les appartements anciens, Philippe Madelrieux rappelle que l’embellie est terminée et craint « une baisse des prix et des volumes à venir ».
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