Loire Immobilier : à plus de 600 000 euros, ce marché ligérien de biens d’exception

, Loire Immobilier : à plus de 600 000 euros, ce marché ligérien de biens d’exception

« Il existe un marché pour les biens d’exception sur tous les secteurs », indique Leonel Vieira, directeur de Neyret Immobilier. La Loire ne déroge pas à la règle : « À partir de 500 000 ou 600 000 euros, on n’est pas encore dans le luxe. Au-dessus de 800 000 euros, les biens de ce type sont assez rares dans la Loire. Il faut une propriété particulière, un bel extérieur, une vue et le bon emplacement. »

« Les acquéreurs de ces biens savent exactement ce qu’ils veulent »

La couronne stéphanoise et la plaine du Forez accueillent bon nombre de ces biens. « Pour un bien d’exception, il faut compter plus de 600 000 euros », indique Virginie Capizzi, directrice des agences Orpi de Saint-Just-Saint-Rambert, Montbrison et Saint-Priest-en-Jarez. Parfois les prix s’envolent.

Par exemple, au catalogue : sur la colline de Villars, une maison de maître de 226 m2 avec cachet, piscine et parc arboré est affichée à 950 000 euros. « Nous avons un fichier acquéreurs mais sur un bien comme ça, on a de la demande en plus », souligne-t-elle.

Quel est le profil de ces acquéreurs ? « Ils savent exactement ce qu’ils veulent, ne sont pas pressés et ont le budget. »

Des biens d’exception aussi à Saint-Etienne

Spécialisé dans sur le sud du département avec deux agences dans la Loire, à Saint-Etienne et Rive-de-Gier, Leonel Vieira, directeur de Neyret Immobilier, rappelle qu’il y a également une demande pour ces biens à Saint-Etienne. « Dans le quartier de Bel-Air, dans les alentours du golf, on va trouver des maisons contemporaines avec piscine et une vue. Il y a également de la demande à proximité du centre-ville, au-dessus du cours Fauriel et à Villeboeuf. Là, ce seront davantage des maisons anciennes de caractère. »

« Une liste d’attente pour certains biens »

Aux quartiers stéphanois de Bel-Air et de Villeboeuf, Pascal Ridoux, directeur des agences Citya Montchalin de Saint-Etienne, Saint-Chamond et Firminy, ajoute bien sûr la couronne, à commencer par la colline de Saint-Priest-en-Jarez ou L’Etrat.

Parfois, ce sont les acquéreurs qui attendent le bien de leur rêve : « Sur certains biens haut de gamme, au bon emplacement, il y a une liste d’attente. » Virginie Capizzi tire dans le même sens : « Nous avons un fichier clients et si le bien coche toutes les cases, je sais qu’il va partir. »

Grands appartements bourgeois stéphanois : « très difficiles à vendre »

Au contraire, d’autres sont difficiles à vendre. Saint-Etienne compte de nombreux appartements bourgeois de grand volume.

Ces dernières décennies, les acquéreurs ont eu tendance à les diviser mais il en reste, comme le rappelle Leonel Vieira : « Ces grands appartements familiaux sont très difficiles à vendre. Ils n’ont que très rarement une terrasse. Et en centre-ville, une des premières demandes, c’est l’extérieur. »

Clientèle : « Beaucoup de gens de la Loire »

Ces biens attirent parfois une clientèle venant au-delà des frontières du département et même de la région. Mais ce n’est pas la majorité, à en croire Leonel Vieira : « Il y a beaucoup de gens de la Loire, même si, dans la vallée du Gier, un grand nombre de transactions sont faites avec des gens de la région lyonnaise. »

« 30 à 60 jours de plus pour vendre un bien »

Ce marché est moins impacté par la crise de ce début d’année, « mais avec la hausse des taux, il y a tout de même une raréfaction des acquéreurs ».

Leonel Vieira sent un léger ralentissement : « La problématique du financement et de la hausse du taux touche tout le monde. Sur tous les types de biens aussi, la vente prendra un peu plus de temps. Depuis début 2023, il faut compter en moyenne 30 à 60 jours de plus pour vendre un bien. »

« Les prix commencent à baisser. »

Ce marché est tout même moins impacté, tempère Virginie Capizzi : « La claque sur le premier trimestre, c’est surtout sur les biens de 250 000 euros à 400 000 euros. Sur ce type de biens, il n’y a peu ou pas de primo-accédant et les acquéreurs sont moins impactés par la hausse des taux. Ils ont souvent un très gros apport et un très bon dossier. »

Mais les prix sont amenés à baisser, comme le détaille Pascal Ridoux : « La hausse des taux d’intérêt ampute une part du pouvoir d’achat. Beaucoup de vendeurs restent sur les prix de fin 2022, mais ils vont devoir en prendre conscience, car les prix commencent à baisser. »

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