Pour éviter d’être piratées et paralysées, les entreprises du Centre-Val de Loire peuvent faire appel à CybeRéponse

, Pour éviter d’être piratées et paralysées, les entreprises du Centre-Val de Loire peuvent faire appel à CybeRéponse

La 2e édition des assises régionales de la cybersécurité, le 20 mars à Chartres, a mis l’accent sur un nouvel outil, CybeRéponse, qui, depuis un an, a pour objectif de protéger les entreprises et collectivités des cybercriminels, dans le Centre-Val de Loire.

La région Centre-Val de Loire se présente comme « l’une des régions à la pointe de la lutte contre la cybercriminalité », estime François Bonneau, président de la Région, à l’occasion, le 20 mars, de la 2e édition des assises régionales de la cybersécurité, à la chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Eure-et-Loir.

Rendez-vous Cybersécurité à la CCI mercredi 27 mars
La CCI Loiret et le Réseau Entreprendre Loir et Berry convient les chefs d’entreprise à une masterclass autour de la cybersécurité, ce mercredi 27 mars (sur inscription via  https://www.loiret.cci.fr).
18 h 30 : introduction par la CCI Loiret et le Réseau Entreprendre Loir et Berry.
18 h 45 : Hackers contre dirigeants, un clic peut tout changer. Avec la participation d’experts : Sébastien Duris d’Orange, Victor-Emmanuel de Sa de CybeRéponse, l’adjudant Bertrand Fombonne de la gendarmerie nationale. Et le témoignage de Julien Mercier, de la Maison Mercier, chocolaterie de Bourges, propriétaire de la Chocolaterie royale à Orléans et victime d’une cyberattaque en 2023.
19 h 45 : échanges avec le public.
20 heures : cocktail et networking.

La région est la cinquième à s’être équipée, voilà un an, d’un centre de réponse aux incidents de cybersécurité pour les petites et moyennes entreprises, les collectivités de plus de 5.000 habitants et les associations.

180 dossiers régionaux en un an

Ce service, nommé CybeRéponse, dispose d’un budget d’un million d’euros doté par l’État, dans le cadre de l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information). Il est porté par la préfecture et la Région, a été délégué au centre de ressources numériques régional GIP Recia et est piloté par Victor-Emmanuel de Sa.

En un an, ce nouveau service régional a traité 180 dossiers, dont 43 % de demandes d’information et 20 % d’incidents majeurs. Treize attaques vitales ont été répertoriées dans le Loiret.

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Deux à trois semaines d’arrêt total

CybeRéponse fournit localement un service de réponse à un incident de premier niveau gratuit, complémentaire à celui proposé par la plateforme internet du gouvernement, Cybermalveillance, qui cible le grand public, les très petites entreprises (TPE) ou encore les écoles.

Victor-Emmanuel de Sa estime à deux ou trois semaines, en moyenne, la durée d’arrêt total des services informatiques des entreprises (qui représentent 75 % des victimes contre 25 % de collectivités), en cas d’incident majeur.

Contacté, CybeRéponse, « qui agit comme le 15, comme un centre de régulation », met alors la victime en relation avec l’un de ses « huit prestataires informatiques urgentistes », en fonction de la gravité du problème, sur les vingt référencés dans la région.

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La rançon rapporte moins que la vente des données

L’un d’eux est « aguerri en négociation » et parvient à diviser « drastiquement » le montant de la rançon demandée qui, finalement, note le responsable de CybeRéponse, rapporte moins aux cybercriminels que la revente des données, malheureusement et définitivement déjà envolées…

CybeRéponse assure ensuite le suivi, y compris des dépôts de plainte (dans 74 % des cas), durant trois à six mois, voire un an, le temps que la structure piratée retrouve son niveau normal de fonctionnement !

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Une capacité de 11.200 entreprises accompagnées

Le service de prévention a déjà permis d’éviter une dizaine d’attaques sur des infrastructures publiques (mairies, hôpitaux). L’objectif est aussi de contrer d’éventuelles attaques durant les Jeux olympiques.

Ce centre régional est « susceptible d’accompagner, en un an, 11.200 entreprises, 5.800 associations et 1.800 collectivités. Au total, ce sont plus de 5.000 personnes qui ont été sensibilisées dans la région », indique Victor-Emmanuel de Sa.

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Selon Régis Dubrulle, délégué régional de l’Anssi, « les petites et moyennes entreprises, ainsi que les sous-traitants, sont plus susceptibles d’être visés par des attaques ». Ils ont moins de moyens financiers, mais sont également moins bien protégés et moins informés.

Mais, en sachant que le coût moyen, pour remédier à un arrêt total d’un système informatique, revient environ à 150.000 euros, l’information a de quoi rendre concrète la nécessité de se prémunir de ces attaques numériques ! Il est donc aussi conseillé de contacter CybeRéponse en prévention, afin, par exemple, de faire auditer son système informatique.

 Pour les entreprises, collectivités et associations, CybeRéponse : 0.805.69.15.05. ou 02.19.230.466.
Pour les particuliers : www.cybermalveillance.gouv.fr.

Thomas Desprez et Carole Tribout.

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