C’était la cheminée d’anciens fours verriers, vestige de l’ancienne usine Nordeon Philips à Chalon-sur-Saône, , en Saône-et-Loire. L’édifice haut d’une cinquantaine de mètres était le seul encore présent sur le site SaôneOr jadis occupé par 25.000 mètres carré de bâtiments. Il va être entièrement dépollué et l’objectif du Grand Chalon, c’est aujourd’hui de faciliter la réindustrialisation de cette zone avec l’installation de nouvelles entreprises.
18 mois de travaux pour déconstruire l’usine Nordeon Philips
Les travaux de déconstruction ont débuté il y a 18 mois. Reste aujourd’hui quelques opérations de dépollution et notamment de désamiantage. L’objectif est de construire une nouvelle plateforme pour accueillir de nouvelles activités. Démanteler cette friche Nordeon est une ‘opération complexe’ explique un responsable de la sociéte Demcy qui a extrait pas loin de 50 000 tonnes de béton qui doivent maintenant faire l’objet d’une valorisation maximale, une valorisation qui concerne à la fois les matériaux et la friche. L’objectif est de proposer un site qui doit être apte à accueillir de nouvelles entreprises le plus rapidement possible. Mais il faut d’abord passer par une deuxième phase, celle de dépolluer le mercure qui s’étend jusqu’à huit mètres de profondeur. « Cette opération s’élève à sept millions d’euros cofinancés notamment par l’Ademe », explique Sébastien Martin président du Grand Chalon.
« Un projet exemplaire » pour Sébastien Martin, le président du Grand Chalon
« Ce projet, c’est notre avenir! » s’enthousiasme Sébastien Martin qui s’apprête à valoriser ces sept hectares de friches industrielles et qui espère attirer à Chalon un grand nom du CAC 40 et qui voudrait que le site soit occupé par une seule société, deux tout au plus.« Pouvoir remettre du terrain à disposition des industriels à l’heure du « Zéro Artificialisation Nette » est quelque chose d’important même si ici on ne le fait que sur sept hectares » se réjouit également Jérôme Durain, le sénateur PS de Saône-et-Loire et vice président du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. D’autant plus qu’on estime qu’il y aura besoin de 20 000 hectares pour relancer l’industrie en France. « Nous sommes en capacité de livrer vite des sites clés en main » assure à ce propos Yves Seguy, le préfet de Saône-et-Loire, présent pour cette étape importante pour cette friche en vue de sa réindustrialisation.
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