Récolte décevante pour la betterave sucrière française. Alors que les planteurs en terminent avec les derniers hectares, leur Confédération annonce un rendement moyen inférieur de quatre tonnes par hectare par rapport à l’année passée. Pourtant, davantage de betteraves avaient été semées. « On a eu un manque de luminosité et de chaleur cet été, le taux de sucre est faible dans les betteraves« , explique Alexandre Pelé, président de la CGB (Confédération générale des planteurs de betteraves) dans le Centre-Val de Loire.
La Confédération des betteraviers table sur 32 millions de tonnes cette année, quantité à peu près équivalente à l’année passée, mais de moindre qualité en raison du taux de sucre le plus faible qu’Alexandre Pelé ait pu observer « en 20 ans d’expérience. » La jaunisse de la betterave a par ailleurs touché des exploitations d’Eure-et-Loir. « Des pucerons ont transmis ce fameux virus, au printemps, cela fait qu’on a des rendements faibles dans ce département en particulier. » Globalement, le volume est bon, la croissance aussi, ajoute Alexandre Pelé, mais la valorisation de la betterave sera plus compliquée après une exceptionnelle année 2023 où elle avait atteint les 50 euros par tonne. Cette année, le seuil fixé pour la rentabilité est de 37,5 euros. « Je pense qu’on sera au-dessus. On devrait couvrir nos prix de production, offrir un prix rémunérateur mais on peut s’interroger sur la campagne suivante, à quel niveau sera la rémunération en 2025.«
« Qu’est-ce qu’on fait demain, qu’est-ce qu’on dit à nos agriculteurs, comment ils s’orientent ? »
Comme d’autres agriculteurs et syndicats, Alexandre Pelé déplore un manque de visibilité sur l’avenir, avec un contexte politique qui repousse sans cesse la loi agricole promise. « Ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale [la censure ndlr], ça nous préoccupe« , déclare-t-il. « On a pas de visibilité, qu’est-ce qu’on fait demain, qu’est-ce qu’on dit à nos agriculteurs, comment ils s’orientent ? » Il réclame un « stop » sur un accord commercial de l’Union européenne avec le Mercosur. Et son syndicat voudrait également la fin des importations de sucre ukrainien, produit avec des moyens dont ne disposent pas les planteurs français, notamment les pesticides contenant des néonicotinoïdes.
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