« Osez la semaine de quatre jours », c’est le titre d’une conférence organisée ce jeudi soir à Saint-Etienne à la Chambre de Commerce et d’Industrie Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne. Invité de cette conférence, l’un des précurseurs de la semaine de quatre jours : le Président fondateur du groupe LDLC Laurent de la Clergerie.
Son exemple en a inspiré d’autres, à commencer par la menuiserie Cecoia, installée au Chambon-Feugerolles, qui a instauré la semaine de quatre jours le 1er mai 2023. « On a eu une année 2022 compliqué en terme de chiffres d’affaires, donc on ne pouvait pas augmenter les salaires, explique le patron Benjamin Clément, alors on a décidé de ne pas toucher aux paies, mais de réduire le temps de travail de 39 à 37 heures sur quatre jours
« C’est une vraie bouffée d’oxygène », pour Jacqueline
A partir du vendredi midi, il n’y a donc plus personne dans l’entreprise ! et Jacqueline, employée de bureau, en est ravie : « Ca change tout, on peut vaquer à nos occupations le vendredi et ça permet d’avoir un vrai week-end derrière et pas des samedi à courir pour faire les courses et le ménage, donc c’est vraiment une bouffée d’oxygène ».
Même avis pour Mickaël, menuisier, qui avait pourtant un peu peur au début d’avoir des journées plus longues à passer dans son atelier : « Finalement on faisait déjà des journées de 9h avant. Pas tous les jours, mais on en faisait déjà. Là on est à 9h15 de travail par jour sur quatre jours, donc on n’a pas l’impression de travailler plus tous les jours« .
Des salariés ravis et un patron qui fait de cette organisation un argument pour recruter : « Les premières questions qu’on nous pose lors d’un entretien d’embauche, c’est l’organisation du temps de travail et comme il y a beaucoup de concurrence pour recruter des talents, on tenait à se positionner comme ça pour avoir un avantage ». A tel point qu’il réfléchit même à adapter le temps de travail en fonction des périodes de l’année ou des événements de la vie de ses salariés comme une naissance ou une maladie.
Qautre jours : la restauration aussi peut s’y mettre
A Saint-Etienne, le patron des restaurants « Madame » et « La Java bleue » a lui aussi tenté l’aventure de la semaine de quatre jours, mais pour ça il a été obligé d’embaucher. Avant ils étaient cinq, maintenant ils sont 14, ce qui permet d’avoir deux groupes de travail. « On a un groupe qui travaille du vendredi au lundi, puis la semaine suivante du mardi au vendredi, ce qui leur permet d’avoir des week-end », explique Antoine Martinez.
Et il est allé encore plus loin, puisqu’il a aussi repensé les horaires, en faisant travailler ses salariés en continu, soit le matin pour le service du midi, soit l’après-midi pour le service du soir. « Ca permet de ne pas avoir de coupure au milieu de la journée, ce qui dans notre profession est très pesant, parce que vous ne profitez pas de cette coupure. Alors que là, ceux qui sont du matin peuvent aller chercher leurs enfants à l’école et inversement pour ceux du soir ».
Le résultat c’est moins d’absentéisme et plus de bonne humeur. « Ce sont les clients qui me le disent ! ». Grâce à cette organisation, le restaurant « La Java bleue » est maintenant ouvert 7 jours sur 7 au lieu de cinq. Antoine Martinez est convaincu que la restauration devra repenser les temps de travail si elle veut recruter, mais il reconnaît que son model n’est pas applicable partout.
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