Économiser l’eau, l’électricité et recycler au maximum. L’hôtel Marcon (4 étoiles) attenant au restaurant gastronomique (qui possède trois macarons Michelin depuis dix-neuf ans), a été construit dans une démarche de développement durable sur les hauteurs de Saint-Bonnet-le-Froid.
« Nous nous refusons à “pousser les murs” »
Les matériaux utilisés pour sa construction en 2008 sont principalement issus de la région. Sous terre, dix appartements (de 50 à 95 m2) bénéficient d’une climatisation naturelle (« l’énergie provient du soleil et de la terre », précise l’établissement) et la vue sur les monts ardéchois et la vallée du Doux est imprenable. L’hôtel a juste un inconvénient et pas des moindres : il est pris d’assaut par les clients. Comme le restaurant gastronomique : « Les réservations sont ouvertes tous les premiers jours de chaque mois pour une période de six mois, détaille Régis Marcon. Nous sommes complets rapidement et oui, c’est une situation enviable, mais ça nous nuit aussi parce qu’on donne une image de gens inaccessibles. Ça me perturbe un peu en tant que fondateur de la maison (il est né dans le village en 1956), parce que j’ai connu le téléphone dans ma cuisine avec le cahier pour noter les réservations ! »
En mai dernier, Jacques, qui partage la cuisine avec son père, écrivait même sur Facebook : « 3 000. C’est le nombre de demandes de réservations reçues pour le mois d’octobre entre 10 et 11 heures ce matin… Je peux comprendre la frustration, voire l’agacement de certains […] Nous nous refusons à “pousser les murs” dans un souci de qualité de notre travail. »
Il est aussi quasi-impossible de se rendre au bistrot La Coulemelle où dans les deux autres hôtels des maisons Marcon (Le Clos des Cimes et La Découverte, chacun trois étoiles pour un total de 30 chambres) sans avoir réservé à l’avance.
Si la réputation des établissements gérés par cette famille attire depuis longtemps les visiteurs, la construction, en 2015, du spa « Les Sources du haut plateau », duquel la vue est à couper le souffle, a apporté « une clientèle incroyable », avoue le chef qui emploie aujourd’hui 110 personnes (en ajoutant la boulangerie La Chanterelle, le bar de Païs et l’école de cuisine).
« Au départ, je n’y croyais pas trop. Aujourd’hui, 50 % de la clientèle est extérieure à nos hôtels, soit la moitié des 25 000 entrées annuelles. »
Calogero avait joué de la cornemuse dans le village
Si nombre de personnalités viennent chaque année se ressourcer à Saint-Bonnet-le-Froid, le chef ne s’épanche pas sur la question : « Pour des raisons de confidentialité, je ne communique pas sur le sujet. La plupart viennent ici avec beaucoup de discrétion ». On se souvient néanmoins de Calogero qui, en marge de ses passages au festival Les Nuits de Saint-Jacques du Puy-en-Velay, avait regardé les matches de la Coupe du monde 2018 avec les employés de l’hôtel quatre étoiles. En 2015, le chanteur s’était même invité aux festivités du 14-Juillet dans le centre-bourg… et avait joué de la cornemuse ! En 2016, le ministre de l’Économie, un certain Emmanuel Macron, avait déjeuné dans le restaurant gastronomique après une rencontre avec des entrepreneurs locaux.
À Saint-Bonnet-le-Froid, la famille Marcon continue de faire battre le cœur du village qui pourrait bien avoir un nouveau héros. En janvier prochain, Paul, un autre fils de Régis, défendra les couleurs de la France aux Bocuse d’or. Un concours mondial que le chef triplement étoilé avait remporté en 1995.
Rando, paddle, kayak : pause fraîcheur au lac de Devesset
Envie de vous rafraîchir ? À une quinzaine de kilomètres de Saint-Bonnet-le-Froid, le lac de Devesset (51 ha), en Ardèche, vous tend les bras. À l’est, une plage accueille les baigneurs à proximité d’un hameau qui abrite aussi le local de l’École française de voile. D’ici, vous avez la possibilité de louer pédalos, kayaks, paddles, dériveurs, planches à voile… Des stages de voile et des cours particuliers sont également possibles. Depuis la base nautique, vous pouvez aussi entamer une randonnée (à pied ou en VTT) pour faire le tour du lac niché au creux d’un vallon et entouré des montagnes arrondies (une balade de 4 km environ). Le parcours, jalonné de coins pique-nique, vous permettra de profiter de la variété des paysages et de la richesse des lieux : bouleaux, sapins, tourbières humides, roselières, prairies humides et fleuries… Des pontons sont aménagés pour la pratique de la pêche. Si vous souhaitez profiter du charme du Haut-Vivarais un peu plus longtemps que prévu, un camping trois étoiles et des gîtes sont à votre disposition.
Découvrez la nature vellave en vélorail
Activité insolite dans un environnement naturel, le vélorail du Velay reste une expérience à part. Depuis l’ancienne gare de Dunières, vous pouvez rouler sur 15 km (aller-retour) et découvrir un parcours étonnant avec des points de vue remarquables, deux viaducs et deux tunnels. Un détail d’importance : depuis cette année, tous les vélorails sont à assistance électrique (1). Les amateurs de petite reine pourront aussi tout simplement emprunter la via fluvia, une véloroute sur le parcours de l’ancienne voie de chemin de fer ouverte en 1902 et qui reliait Lavoûte-sur-Loire à La Voulte-sur-Rhône.
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