Saône-et-Loire La couture tire à nouveau son épingle du jeu

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« Je suis d’une génération, de 1966, où il était mal vu d’avouer sa passion pour la couture », se souvient Alfredo Da Cunha, réparateur et concessionnaire de machines à coudre à Châtenoy-en-Bresse. « C’était une époque où il fallait se cacher pour coudre. »

La Covid a sorti la couture de l’ombre

Il n’a jamais eu autant d’activité que pendant la crise du Covid. « Il n’y avait pas de masque alors tout le monde voulait essayer de s’en faire. Les vieilles machines à coudre se sont remises à tourner, parfois plus très bien… Il a donc fallu les réparer. On a découvert la couture, surtout ses bienfaits relaxants pour se vider la tête, car de s’habiller soi-même, sauf cas particulier, ce n’est pas trop rentable. Je n’ai jamais vendu autant de machines à coudre que pendant le confinement. »

De fil en aiguille, de nombreuses personnes, autant des hommes que des femmes, ont voulu apprendre à coudre. Depuis, les associations, les clubs informels ou les professionnels de la couture proposent des cours…

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