Saône-et-Loire : des éoliennes de 250 mètres de haut pour améliorer la captation du vent

, Saône-et-Loire : des éoliennes de 250 mètres de haut pour améliorer la captation du vent

Alors que la plupart des éoliennes terrestres mesurent entre 120 et 150 mètres de haut en France, celles du futur parc éolien de Saône-et-Loire atteindront 247 mètres. Dans une lettre adressée aux communes de Marcigny et Saint-Micaud, qui accueilleront le parc dans un peu plus de deux ans, SAB Energies renouvelables, le porteur de projet, a donné plus de précisions sur ce point.

Ce dispositif permettra de maximiser la captation du vent, y explique Nino Labail, le chef de projet de l’entreprise pour SAB Energies renouvelables. « On peut désormais construire des éoliennes plus hautes grâce à de nouveaux matériaux qui sont de plus en plus légers. Ça nous permet d’avoir un vent plus rapide et beaucoup plus stable en hauteur car il n’est pas perturbé par le relief », résume-t-il.

La finalisation des études environnementales

SAB Energies renouvelables est en train de finaliser les études environnementales préalables à la construction. « Les résultats sont plutôt positifs pour l’instant, nous n’avons pas de contraintes environnementales très élevées ni rédhibitoires », détaille Nino Labail. Après cette première étape, SAB Energies devra ensuite déposer son dossier auprès de la préfecture de Saône-et-Loire qui étudiera le projet. « La phase d’instruction du dossier dure dix mois maximum, après quoi on pourra commencer la construction pouvant aller d’un an à quinze mois », précise-t-il.

Une forte opposition locale

Les communes concernées continuent néanmoins de s’opposer au projet même si, sans droit de veto, elles n’ont aucun pouvoir pour bloquer la construction. Pour faire entendre leurs voix, une centaine d’habitants se sont toutefois regroupés autour de « l’association sauvegarde de l’environnement Marigny Saint-Micaud et communes environnantes ». Dans un récent communiqué, ils réitèrent leur opposition au projet, qu’ils qualifient de « mortifère pour [les] paysages, la biodiversité qui s’y rattache, les quelques milliers de riverains et ce qui reste de vitalité [du] territoire ». L’association a même créé un site internet, « Bien vivre en Charolais », pour faire connaître le territoire et s’opposer à l’implantation d’éoliennes.

De son côté, Nino Labail regrette le manque de communication de la part des communes. « Nous nous sommes toujours rendus disponibles pour les rencontrer mais nous n’avons jamais eu de réponses en ce sens », explique-t-il. Des tensions qui devraient continuer jusqu’à la finalisation du projet.

À noter

D’autres projets d’éoliennes de grande taille sont étudiés par d’autres porteurs de projet en Belgique, dans l’Aube ou encore dans les Deux-Sèvres.

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