Serge Grouard, président de la métropole d’Orléans, et François Bonneau, président de la Région Centre-Val de Loire, ont réagi à la procédure de redressement judiciaire de la verrerie près d’Orléans.
La société verrière New Duralex International (NDI), exploitante de la marque grand public de verrerie Duralex, « a sollicité l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire à son bénéfice auprès du tribunal de commerce d’Orléans », a annoncé Duralex mardi 16 avril.
New Duralex a demandé « l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire »
Une annonce qui a fait réagir Serge Grouard, président d’Orléans Métropole : « J’apprends avec consternation la demande de mise en redressement judiciaire de Duralex. Duralex est un fleuron industriel et incarne le savoir-faire français. Tout sera mis en œuvre par Orléans Métropole, aux côtés de l’entreprise et de ses 230 salariés, afin de trouver toute solution permettant de pérenniser l’activité et les emplois », a-t-il fait savoir dans un communiqué et sur le réseau social X.
La Région Centre-Val de Loire a également réagi et indique se mobiliser et appeler au sauvetage de Duralex.
« Sauvée il y a 3 ans, cette entreprise emblématique a traversé la crise énergétique, l’inflation, la baisse de consommation et a subi la sentence d’une décision de justice non définitive qui la contraint à endosser la dette carbone de l’exploitant précédent », rappelle la Région. « C’est désormais trop et aujourd’hui elle doit faire face à un redressement judiciaire dont on sait les risques pour la viabilité de l’entreprise et le maintien des emplois ».
Maintenir les emplois existants
Pour la Région, « la réindustrialisation c’est d’abord le développement des sites historiques, c’est d’abord le soutien aux productions made in France, c’est d’abord le maintien des emplois existants. Il n’y aura pas d’industrie verte s’il n’y a plus d’industrie. Nous ne décarbonerons pas les verriers si nous n’avons plus de verriers ».
« Nous devons collectivement appuyer la recherche de repreneur par tous les moyens. Duralex n’est pas seulement une marque, mais surtout 230 femmes et hommes attachés à leur entreprise et dont l’avenir dépend de la survie de Duralex. C’est aussi un savoir-faire et un produit ancré dans notre paysage industriel. Tout doit être mis en œuvre et la Région Centre-Val de Loire se mobilisera aux cotés de l’État et de l’ensemble des acteurs pour trouver un repreneur et préserver l’identité industrielle de notre territoire. »
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