« Que les entreprises se mobilisent » : toujours entre les mains de la justice, ce projet de zone industrielle patine en Haute-Loire

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C’est un dossier épineux qui agite la forêt de Bramard, sur la commune de Saint-Didier-en-Velay. Depuis plus de dix ans, la communauté de communes Loire-Semène porte un projet de zone d’activités. Alors que le déboisement de 11 hectares a déjà été effectué, plus rien ne passe depuis. Un collectif écologiste s’est en effet mobilisé et a porté l’affaire devant la justice. Saisi par deux associations de sauvegarde de l’environnement, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a annulé l’autorisation préfectorale, en date du 16 septembre 2022. La collectivité a fait appel et attend toujours des nouvelles de la justice.

 Le tribunal n’a pas reconnu l’intérêt public majeur du projet. On parle de 11 hectares sur 1.500 pour implanter des entreprises locales qui nourrissent des centaines de familles. Plus de 75 % des habitants du secteur quittent la communauté de communes chaque matin pour aller travailler sur Saint-Étienne ou Lyon. Il est là l’intérêt public majeur », appuie Frédéric Girodet, président de la communauté de communes.

« Environ 250 emplois pourront être générés avec un bon ratio de 20 emplois par hectare. À présent, j’ai peur que certaines entreprises qui s’étaient positionnées décident d’aller voir ailleurs et quittent le territoire. »

Frédéric Girodet (Président de la communauté de communes)

Également maire de Saint-Just-Malmont, il prend l’exemple du chantier de l’A 69 entre Toulouse et Castres, à l’arrêt pour ces mêmes arguments d’« intérêt public majeur ». « Peut-être que maintenant, on va entendre un peu plus les petits projets. Chacun avec ses intérêts et à son échelle. Nos entreprises font partie du paysage et elles veulent se développer. »

De son côté, le collectif écologiste voit ce vaste chantier comme une « hérésie » de plus et surtout un « désastre écologique ». Le tribunal lui a donné raison en première instance, mais Frédéric Girodet n’entend pas abandonner. « Environ 250 emplois pourront être générés avec un bon ratio de 20 emplois par hectare. À présent, j’ai peur que certaines entreprises qui s’étaient positionnées décident d’aller voir ailleurs et quittent le territoire. Une entreprise bien implantée localement aurait déjà dans l’idée d’aller s’installer à Andrézieux, des salariés devraient quitter leurs maisons. Pour l’appel, il faudra afficher des compromis. Mais nous aurons besoin que ces entreprises se mobilisent à nos côtés et affichent leur nécessité de voir cette zone être créée », demande Frédéric Girodet.

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