Paris 2024 : La Flamme olympique a été fabriquée dans la Loire à Industeel

La Flamme olympique ne se contentera pas de passer dans sept communes de la Loire. Ce sera le samedi 22 juin 2024. La torche qui la portera a aussi été fabriquée à 2 000 exemplaires en grande partie dans le département au sein d’Industeel, site d’ArcelorMittal implanté à Chateauneuf dans le Gier.  

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La torche olympique des JO Paris-2024 produite à 2 000 exemplaires, soit 5 fois moins qu’à Tokyo 2020/21 dans le cadre de l’objectif de baisser l’empreinte carbone de l’événement. ©ArcelorMittal

L’info avait bien un peu fuité ici ou là. Mais, verrouillage tatillon de la communication Paris 2024 oblige, elle n’a pu être officialisée que ce matin aux salariés de l’usine Industeel. Implanté sur le territoire de Chateauneuf, dans la continuité de la ville de Rive-de-Gier et si visible depuis l’A47 avec sa grande cheminée, ce site historique appartient au géant indien ArcelorMittal. Il emploie un peu moins de 300 personnes (286 en 2022), sans compter la présence régulière d’une vingtaine à une trentaine d’intérimaires en fonction des marchés. Partenaire des JO Paris 2024, ArcelorMittal a été sollicitée à ce titre par le Comité olympique et paralympique (COJOP) pour réaliser les 2 000 exemplaires de la torche en acier bas carbone recyclé qui seront utilisés sur les relais départementaux du parcours de la Flamme olympique. Son aspect a été dévoilé ce mardi 25 juillet. Elle a été imaginée et conçue dans l’atelier du designer français Mathieu Lehanneur.

Le numéro un mondial de l’acier (79 Md€ de CA en 2022, 154 000 salariés dans 16 pays) a donc fait appel au savoir-faire de son site ligérien, pour fondre, couler et « pré laminer » la torche sans que les salariés ne le sachent du 29 mai au 5 juin. Les exigences RSE affichées par Paris 2024 ont conduit les organisateurs à demander un « acier bas carboné recyclé ». « C’est justement le savoir-faire d’Industeel qui a été l’un des premiers sites sidérurgiques de France à s’équiper d’un four électrique en 1939. Nous sommes, de plus, engagés dans une forte politique de décarbonation depuis une dizaine d’années (à l’échelle du groupe, cette politique vise le zéro net empreinte carbone en 2050, Ndlr) », précise la direction sollicitée cet après-midi par If Saint-Etienne. Ici, sont transformées 35 000 t d’acier par an issues de filière de recyclage et destinées à devenir des tôles imposantes, à fort tonnage, pour les secteurs de l’automobile, de l’armement ou encore du nucléaire.  

Peut-être d’autres marchés à venir des JO

A la sortie d’Industeel, ce sont en tout cas des cylindres de 23 cm de haut qui ont ensuite été envoyés dans une autre usine du groupe, celle de Florange (Moselle) pour être laminés sur les lignes qui servent habituellement aux produits les plus exigeants destinés à l’industrie automobile et à l’emballage alimentaire et obtenir une épaisseur de 0,7 millimètre. Étape suivante : l’emboutissage pour produire les éléments au Centre de services, site lui aussi aux mains du géant de l’acier, de Woippy en Moselle encore. Les finitions ont été ensuite assurées par deux autres prestataires partenaires du groupe dont un orfèvre du Calvados. A la fin, la torche olympique fera 70 cm de haut, 3,5 à 10 cm de diamètre, pour un poids d’1,5 kg. « A l’issue de ces opérations, le corps en acier de la Torche est terminé, et ArcelorMittal pilote la phase d’assemblage de ce corps avec le brûleur et les différentes pièces qui assurent notamment la sécurité de la Torche : au total, ce sont dix composants principaux qu’il faut assembler avec un soin minutieux ! », précise le groupe.

ArcelorMittal va aussi réaliser les mini-chaudrons, ces vasques qui décoreront les villes étapes de la flamme ainsi que les « Spectaculars », ces anneaux géants colorés des JO symbolisant les continents, mais la direction du site d’Industeel ignore si ce dernier sera cette fois-ci impliquée ou non. Un reportage au JT de France 2 ce soir donnera des détails sur cette fabrication. On n’y fabrique pas tous les jours des torches olympiques certes mais pour ceux qui souhaitent rejoindre la sidérurgie, sachez qu’Industeel (100 M€ de CA en 2022) qui compte aussi un site à Saint-Chamond, à Novaciéries recrute, comme énormément d’entreprises de la métallurgie. Pas loin d’une dizaine de postes, des opérateurs essentiellement, cherche preneurs.

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