Ouverture à la concurrence du réseau TER des Pays-de-la-Loire: le premier contrat à SNCF Voyageurs

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Ce premier contrat concerne l’exploitation des neuf lignes du réseau Aléop, tram-train et sud-Loire. Photoagriculture / stock.adobe.com

Ce premier contrat de 100 millions d’euros devrait permettre d’augmenter de 26% l’offre de trains dans la région. D’autres lignes pourraient être concernées dans le futur.

SNCF Voyageurs, filiale de la SNCF, a décroché jeudi le contrat concernant l’attribution du premier lot du réseau TER des Pays-de-la-Loire que la région a choisi d’ouvrir à la concurrence pour augmenter son offre ferroviaire. Après la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Marseille-Nice pour Transdev, Étoile de Nice pour SNCF Voyageurs) et les Hauts-de-France (Étoile d’Amiens pour SNCF Voyageurs), il s’agit du 4e lot de TER ouvert à la concurrence attribué à SNCF Voyageurs.

Réuni en session plénière, le Conseil régional a adopté à la majorité les deux rapports rédigés par la région, qui attribuent à la filiale de la SNCF, l’exploitation d’un premier tiers du réseau. Gauche, écologistes et RN ont choisi de s’opposer au vote, dénonçant cette mise en concurrence et le coût du contrat. Selon Thierry Violland, élu du groupe de gauche Le Printemps des Pays-de-la-Loire, cela «n’aura que pour seule conséquence l’augmentation des tarifs».

Augmenter l’offre de trains

La région avait reçu cinq offres, dont une offre d’une filiale de la Caisse des dépôts et consignation (CDC) et une d’une filiale de la RATP. Le contrat, dont le coût pour la région s’élève à 100 millions d’euros, prévoit d’augmenter de 26% l’offre de trains, et après ouverture à la concurrence des deux autres lots, de 33% d’ici 2030. Il prévoit également le transfert de 377 agents de la SNCF vers sa filiale et la construction d’un atelier de maintenance (coût évalué à 40 millions d’euros).

Avant le vote, la présidente de région Christelle Morançais (ex-LR) a rappelé que l’ouverture du ferroviaire à la concurrence répondait à «la stratégie» engagée par sa majorité. «Je le redis aujourd’hui: l’ouverture à la concurrence nous permet plus d’offre, plus de services, plus de transition écologique», a martelé Mme Morançais. «Ce choc d’offre va profondément transformer le quotidien des gens qui prennent le TER et attirer ceux qui hésitent encore à prendre le train», a également estimé l’élue, citée dans un communiqué.

Ce premier contrat concerne l’exploitation des neuf lignes du réseau Aléop, tram-train (Nantes-Nort sur Erdre, Nantes-Chateaubriant, Nantes-Clisson) et sud-Loire (Nantes-Pornic, Nantes-Saint Gilles Croix de Vie, Nantes-La Roche sur Yon, Les Sables-d’Olonne-Nantes, La Rochelle Nantes, Nantes-Cholet, Angers-Cholet). Avec 32 trains supplémentaires en plus chaque semaine pour 196 trains actuellement, la région veut aussi améliorer de +26% les correspondances possibles avec les TGV.

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