Maine-et-Loire. Votez pour les Trophées de l’économie 2024 du Courrier de l’Ouest


Lundi 02 septembre 2024 11:05

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Votez pour les Trophées de l’économie du Courrier de l’Ouest 2024. © Archives CO – Josselin CLAIR

Avant la parution de son supplément Éco 49, mercredi 4 décembre 2024, Le Courrier de l’Ouest vous propose de désigner les lauréats de six prix qui seront décernés à cette occasion : l’Entrepreneur de l’année, le Jeune créateur d’entreprise de l’année, l’Entreprise citoyenne de l’année, le Coup d’éclat de l’année, le produit en Anjou de l’année et l’Innovation de l’année. Vous avez jusqu’au dimanche 6 octobre pour faire votre choix. Présentations des candidats en lice…

Votez pour les Trophées de l’économie du Courrier de l’Ouest 2024. Présentation des catégories et des entreprises en lice cette année… Vous avez jusqu’au dimanche 6 octobre pour faire votre choix.

1. L’Entrepreneur de l’année

Le trophée de l’Entrepreneur de l’année récompense une femme ou un homme dont l’engagement a permis le développement de son entreprise mais a également pu bénéficier à un secteur d’activité ou à un territoire. Les nommés sont…

– José Burgos, dirigeant de Stif à Saint-Georges-sur-Loire Angers. Lorsqu’il a pris la suite de son père à la tête de la PME familiale, José Burgos n’avait pas envisagé un tel scenario. Stif (180 collaborateurs, 35 M€ de chiffre d’affaires), qui produit des éléments de manutention pour l’agriculture, et des panneaux de protection contre les explosions à Saint-Georges-sur-Loire, a connu un développement express cette année : nouveau marché lié aux énergies renouvelables, introduction en Bourse et gros contrat avec Tesla. What else ?

– Charlotte et Pierre Quentin – Martineau à Saumur. Cette année, l’homme d’affaires Jean Quentin a transmis les manettes du fleuron saumurois Martineau à ses enfants, Pierre, 36 ans, et Charlotte 33 ans. Depuis cinq ans, Charlotte et Pierre Quentin ont largement participé à développer cette entreprise plus que centenaire, spécialisée dans la fabrication d’objets religieux, de souvenirs touristiques, mais aussi d’insignes militaires et désormais, de bijoux, qui a passé le cap des cent salariés à Saumur.

– Étienne Cottenceau – entreprise de maçonnerie à Cholet. Pas besoin d’être une multinationale pour faire partie de l’histoire. Depuis 101 ans désormais, Cottenceau (Saint-Hilaire-du-Bois, entre Cholet et Saumur) est au service du patrimoine, via la taille de pierre et la maçonnerie. Un héritage entretenu depuis 2014 par Étienne Cottenceau. Le quadragénaire est un fervent défenseur des produits naturels (terre, chanvre, laine de bois…). Partisan d’une construction et d’une rénovation respectueuse de l’environnement, il est un homme fort de l’association nationale Échobat (écoconstruction et l’insertion).

– Raphaëlle et Lucas Brin – Dixneuf (La Romagne) – Cholet. 2024 n’a pas dérogé à la règle, chez Dixneuf. Après des années à investir dans ses outils de production à La Romagne, son berceau depuis 105 ans, l’entreprise s’est implantée dans la région lyonnaise, avec la construction d’une plateforme logistique. Signe de l’appétit de Raphaële Lucas et Manuel Brin, sœur et frère à la tête de la société familiale choletaise, fabricante d’accessoires (serviteurs, range-bûches.) et de solutions techniques pour poêles et cheminées. Symboliques, les effectifs (280 salariés) ont grimpé de plus de 50 % depuis leur arrivée, en 2013.

2. Le Jeune créateur d’entreprise de l’année

En partenariat avec le Crédit Mutuel Anjou, le trophée du Jeune créateur d’entreprise de l’année récompense un projet porté par celles et ceux qui incarnent la relève économique en Maine-et-Loire. Les nommés sont…

– Lucie Lajoux et Charlotte Blin, Madame Beans à Angers. Ingénieures agroalimentaires fraîchement diplômées de l’ESA d’Angers, Lucie Lajoux et Charlotte Blin ont développé une gamme de légumes secs prêts à l’emploi pour la restauration collective. Elles entendent ainsi répondre aux enjeux d’une alimentation plus saine et durable. Leur entreprise, Madame Beans, a officiellement vu le jour en mai dernier, en vue d’un lancement de leurs produits sur le marché à la fin de l’année.

– Adrien Labat, ébéniste à Beaufort. Adrien Labat a créé en juin 2024 Le retour du bois, à Baugé-en-Anjou. Son concept : recycler le bois pour fabriquer des meubles. Il se définit comme ébéniste de recyclage. Les débuts sont prometteurs. Pour le seul mois de juin, il a récupéré une tonne auprès de professionnels et de particuliers. L’idée lui est venue à la déchetterie de Beaufort où 600 tonnes de bois sont apportées tous les ans.

– Lise Gashet et Claire Berger, Reveleo à Cossé-d’Anjou près de Cholet. Des enfants « bien dans leurs baskets ». C’est l’objectif de Lise Gashet et Claire Berger, deux sœurs derrière la société chemilloise Reveleo. Depuis 2022 et l’union de la coach en psychologie positive et de l’institutrice, elles développent une méthode destinée à (re) donner confiance aux jeunes pousses. Entre vidéos interactives et activités ludiques. Après s’être implantée dans les écoles, Reveleo s’adresse aussi aux familles, à qui elle propose notamment un abonnement. Le fruit d’une campagne de financement participatif couronnée de succès.

– Nicolas Oudhof, Isol’en’paille à Lys-Haut-Layon près de Cholet. Nicolas Oudhof a fondé sa société Isol’en Paille en janvier 2021. Il récupère sa matière première auprès des agriculteurs de la région pour la transformer en bloc très compact avant de commercialiser des bottes d’isolant biosourcé. Pour sa contribution au développement de la filière, Isol’en Paille a reçu en 2023 le Prix du jury pour l’environnement, lors du concours des Espoirs de l’économie de la CCI de Maine-et-Loire.

3. L’Entreprise citoyenne de l’année

En partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie, le trophée de l’Entreprise citoyenne de l’année récompense une entreprise de Maine-et-Loire qui s’est distinguée au cours des douze derniers mois dans au moins un des quatre domaines suivants : la protection de l’environnement ; le lien avec le territoire ; l’insertion des personnes handicapées ; le management. Les nommés sont…

– Loire Eco Distribution à Angers. Offrir une nouvelle vie aux meubles de bureau destinés à la benne : c’est la mission que s’est fixée Grégory Soret en 2012. Son entreprise, Loire Eco Distribution (17 collaborateurs, 2,5 M€ de chiffre d’affaires), collecte et reconditionne du mobilier professionnel et du matériel informatique usagé à Saint-Léger-de-Linières. En croissance, la société a investi dans un nouveau site à Saint-Martin-du-Fouilloux en novembre 2013.

– Société coopérative Les Semences de l’Ombelle à Baugé-Beaufort. Le projet est né à l’initiative de cinq salariés d’une même entreprise semencière. Ensemble, ils ont créé la coopérative Les Semences de l’Ombelle, installée depuis octobre 2023 dans la pépinière d’entreprises de Baugé-en-Anjou. En partenariat avec un réseau de producteurs, ils proposent une gamme de semences biologiques, reproductibles, de légumes, de plantes aromatiques et de fleurs, qu’ils sélectionnent, trient, ensachent et commercialisent de manière artisanale.

– Sileo à Saint-Pierre-Montlimart près de Cholet. C’est une association deux en un, et même un peu plus. Connue sous le nom d’Agirec jusqu’en 2023, Sileo et sa soixantaine de salariés œuvrent à la fois pour l’insertion sociale – avec un public éloigné de l’emploi – et pour l’économie circulaire. Désormais basée dans le tiers-lieu Synergie, à Saint-Pierre-Montlimart (Montrevault-sur-Èvre), la structure dirigée par Guillaume Fleury a lancé, cette année, une matériauthèque. Donner une seconde vie à des matériaux et matériels de construction ainsi que du mobilier professionnel.

– Ista 49 : (230 salariés, dont 190 en situation de handicap) à Saumur. Entreprise adaptée, Ista 49 emploie 230 salariés dont 190 en situation de handicap, à Neuillé, près de Saumur et à Saint-Barthélémy-d’Anjou, près d’Angers. Spécialisée dans la sous-traitance, elle compte pas moins de onze métiers différents pour autant de marchés : émerisage, filerie et câblage, espaces verts, métallerie, peinture… Cette année, l’entreprise adaptée a ajouté une nouvelle corde à son arc en créant sa propre marque de sandales et chaussons made in Saumurois : Anjou ateliers.

4. Le Coup d’éclat de l’année

En partenariat avec l’entreprise Néolithe, le trophée du Coup d’éclat de l’année récompense une entreprise de Maine-et-Loire qui s’est distinguée par une initiative particulière au cours des douze derniers mois. Les nommés sont…

– VoltR-start-up qui reconditionne des batteries au lithium à Angers. Créée en 2023 par Alban Regnier et trois associés, VoltR (30 salariés) reconditionne des batteries usagées à Verrières-en-Anjou. La start-up suscite l’intérêt des investisseurs : après avoir levé 4 M€ en novembre 2023, elle prépare un nouveau tour de table de « plusieurs dizaines de millions d’euros » d’ici la fin de l’année. Ces fonds financeront la construction d’une première usine de 5 000 m², l’objectif étant d’en ouvrir quatre autres en Europe d’ici 2030.

– L’entrepôt vert du groupe Eram à Cholet. Ce n’est pas une nouvelle paire, ni une nouvelle usine. Mais pour le Groupe Éram c’est un investissement qui compte : 30 millions d’euros. Le géant de la chaussure et de l’habillement (5 000 salariés dans le monde, dont 1 600 dans le Maine-et-Loire) va regrouper, d’ici à avril 2025, une grande partie de sa logistique à Chemillé, à une trentaine de kilomètres de son siège de Saint-Pierre-Montlimart. L’entrepôt aura la particularité de produire (beaucoup) plus d’électricité qu’il n’en consommera, permettant d’en faire profiter d’autres sites du groupe.

– Mama’s Paddock – crèches privées d’Eloïse Agator à Saumur. Éloïse Agator a totalement changé de cap en ouvrant sa première micro-crèche en 2018 à Saumur. Son concept : un lieu bilingue, accessible puisqu’installé dans une zone d’activités et des horaires élargis. Et ça marche. Face à la demande, elle a ouvert une deuxième micro-crèche en 2023 à Distré puis une troisième cette année, à Chacé. Elle prévoit l’ouverture d’une quatrième structure du réseau Mama’s Paddock, en centre-ville de Saumur, en 2025.

– Drugeot manufacture à Segré. Deux tables basses, une bibliothèque et une table à manger ont été acquises par le Mobilier national pour équiper ministères ou ambassades. Ce sont des créations Drugeot manufacture, fabriquées à Segré. Ce référencement est une belle consécration pour toute l’équipe de l’entreprise artisanale. « Haut lieu de patrimoine, cette institution est un acteur majeur de la création contemporaine et de la promotion des arts décoratifs à la française » , indique le Mobilier national.

5. Le Produit en Anjou de l’année

En partenariat avec le label Produit en Anjou, le prix du même nom récompense une nouveauté particulièrement utile, gourmande ou insolite. Les nommés sont…

– Les liqueurs sans alcool de Giffard à Angers. À ses liqueurs historiques, dont la fameuse Menthe Pastille, la maison angevine Giffard (140 collaborateurs, 48 M€ de chiffre d’affaires) a ajouté en 2023 une gamme sans alcool, afin de répondre aux attentes des consommateurs. Ces quatre boissons sont obtenues en faisant macérer des fruits (pamplemousse et ananas) ou des plantes (gingembre et fleur de sureau) dans du vinaigre. Destinées à être préparées en cocktails, elles ont déjà conquis des professionnels du monde entier.

– Coslys-gels douche avec des restes issus de l’industrie agroalimentaire à Cholet. Saviez-vous qu’une carotte difforme pouvait vous aider à vous doucher ? Redonner vie aux déchets ou produits laissés de côté par l’agroalimentaire, c’est le défi relevé par Coslys, filiale du groupe Nature et stratégie (poids lourd des produits d’entretien est cosmétique bio, basé à Somloire, entre Cholet et Saumur ; 280 salariés). La société a développé quatre produits à base de tels ingrédients. Outre les carottes, cette gamme « sensorielle » utilise des pépins de tomate, châtaigne et chanvre pour faire crèmes de douche et gel de douche.

– Chaussons Coco à Cholet. C’est un pas de côté, pour les Établissements Audouin, historique fabricant de sabots et autres sandales haut de gamme des Mauges, porté par la marque Bosabo. Mais un pas de côté qui marche. Nés du confinement en 2020, les chaussons Coco ont trouvé leur public (près de 5 000 paires vendues en 2023). Fabriqués à la commande à Montfaucon-Montigné (Sèvremoine, une quinzaine de salariés), et d’une valeur qui tutoie la centaine d’euros, ces chaussons en cuir, doublés de laine véritable, ont une particularité : être diablement costauds. Suffisant pour passer (bien) plus d’un hiver au chaud.

– Janton, vente de matériel orthopédique à Saumur. Le fabricant saumurois Janton soutient plusieurs athlètes handisports en les équipant avec du matériel orthopédique de pointe, notamment des rameuses d’aviron et des membres de l’équipe de France de rugby fauteuil. Sa marque Mouvly a accompagné aussi, cet été à Paris, Rémi Boullé, kayakiste médaillé de bronze aux Jeux de Tokyo en 2021. Mouvly lui a conçu une assise haute performance. Pour autant, l’entreprise ne s’adresse pas qu’aux sportifs de haut niveau.

6. L’Innovation de l’année

En partenariat avec Angers French Tech, le trophée de l’Innovation de l’année récompense une entreprise de Maine-et-Loire qui s’est distinguée par une nouveauté particulière au cours des douze derniers mois. Les nommés sont…

– Akivi-application à Angers. Il veut apporter un coup de frais à l’apprentissage de l’anatomie. Neurochirurgien au CHU d’Angers, Florian Bernard a lancé en décembre 2022 l’application Akivi, qui fait appel à la réalité virtuelle et à la 3D pour représenter le corps humain dans l’espace. Après avoir levé 630 000 € en janvier, la start-up a conquis cette année la plupart des facs de médecines françaises et entame son développement à l’international.

– Urbanoé de Ludovic Amy à Beaufort. Ludovic Amy est à la tête d’Urbanoé à Baugé-en-Anjou. Son entreprise, qu’il a fondée en 2017, est spécialisée dans le mobilier en bois pour les extérieurs. Depuis 2019, il a conçu et développé des jardins flottants dont la finalité est de restaurer la biodiversité et la qualité des milieux aquatiques. Des modules qui répondent au nom d’Aloé et pour lesquels il a déjà obtenu plusieurs récompenses.

– Application GoFusion à Cholet. Et si les bons gestes environnementaux payants à plus d’un titre ? C’est l’objectif de Go Fusion, une application pour smartphones lancée par Oudavone Surot. À 38 ans, cette Choletaise a troqué l’univers bancaire pour se plonger dans une première expérience d’entrepreneure. Avec Go Fusion, elle propose aux collectivités d’organiser des actions ou défis écologiques et de récompenser – y compris financièrement – les plus investis. Cholet est, depuis juin, sa première partenaire, mais d’autres devraient suivre cet automne.

– Néojo de Néopolia à Saumur. Cluster regroupant 200 industriels des Pays de la Loire, Néopolia a dévoilé au printemps son prototype d’habitat modulaire. Baptisé Néojo, il est aménagé dans un à plusieurs conteneurs maritimes. L’idée est de pouvoir y loger des ouvriers ou des étudiants, et de pouvoir créer du logement sans artificialiser les sols. Le projet, qui permet l’embauche de vingt salariés, prévoit d’en sortir 200 chaque année des ateliers saumurois.

Les rédactions du Courrier de l’Ouest    Courrier de l’Ouest  

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