Votez pour les Trophées de l’économie du Courrier de l’Ouest 2023. Présentation des catégories et des entreprises en lice cette année… Vous avez jusqu’au 1er octobre pour faire votre choix. Les nommés sont…
1. L’Entrepreneur de l’année
Le trophée de l’Entrepreneur de l’année récompense une femme ou un homme dont l’engagement a permis le développement de son entreprise mais a également pu bénéficier à un secteur d’activité ou à un territoire. Les nommés sont…
Adeline Humeau, Sojadice (Jallais). Sojadis rime toujours avec Humeau. Après Jean-Marie, fondateur, Adeline est au volant de la PME de Jallais près de Beaupréau (25 salariés), dont la spécialité est d’équiper les voitures des auto-écoles pour les adapter aux personnes en situation de handicap. Une activité en forme et qui rime de plus en plus avec l’export. Elle est aussi à la tête d’IdéÔ Mauges, le conseil prospectif territorial chargé d’éclairer les choix de l’Agglomération.
Laurent Marbach, Grolleau (Montilliers). Un jour elle annonce une croissance de 9 %, un autre elle acquiert une société italienne – faisant passer ses effectifs de 200 à 500… Sans compter l’investissement dans des data centers (centre de données) moins consommateurs d’énergie. Depuis plusieurs années, Grolleau (Montilliers, entre Cholet et Saumur) va à toute allure. Et avec elle son dirigeant, Laurent Marbach, aux commandes de l’entreprise spécialiste des armoires urbaines (télécoms, énergie) depuis 2006.
Clara Vaisse et Paul-Adrien Cormerais, Pony (Angers). En seulement cinq ans, Paul-Adrien Cormerais et Clara Vaisse ont fait de Pony l’un des champions français de la location de vélos et trottinettes en libre-service. L’opérateur a débuté son expansion à Angers, où il possède toujours son siège, avant de se déployer dans une quinzaine d’agglomérations. En avril, l’entreprise a clôturé une levée de fonds de 6 millions d’euros afin d’accélérer son développement.
Guy Laurent – Scierie Laurent (Mouliherne). Tout juste centenaire, la scierie Laurent à Mouliherne s’est spécialisée dans la fabrication de palettes en bois. Sur ce marché en plein essor, marqué par deux derniers exercices exceptionnels (4,5 millions d’euros de chiffre d’affaires), l’entreprise entend investir 5 millions d’euros dans de nouvelles lignes de production pour pouvoir transformer 32 000 m³ de pins saumurois par an. C’est le prix à payer pour rester compétitif en soutenant un développement durable.
2. Le Jeune créateur de l’année
En partenariat avec le Crédit Mutuel Anjou, le trophée du Jeune créateur d’entreprise de l’année récompense un projet porté par celles et ceux qui incarnent la relève économique en Maine-et-Loire.
Emmanuel Berson, Antoine Michel et Victor Bureau, Pepina (Angers). Amis de lycée, les trentenaires Emmanuel Berson, Victor Bureau et Antoine Michel ont ouvert en juin leurs ateliers partagés à Angers, baptisés Pépina. Cet espace de 1 500 m² entièrement rénové peut accueillir jusqu’à 60 artisans indépendants sur plusieurs plateaux techniques dédiés au travail du bois, du métal, de la céramique, ou encore à la cuisine. Il s’agit du premier lieu de ce type dans la ville.
Joy-Anicot et Mehdi Amri – Monsieur et Madame Drone (Montrevault). C’est ce qu’on appelle du nettoyage de haut vol. Au cœur des Mauges, au Puiset-Doré, Joy et Mehdi Amri ont lancé, en avril dernier, Monsieur et Madame Drone. Le principe ? Utiliser des drones pour nettoyer toitures et façades – et notamment les endroits difficiles d’accès – sans prendre de risque. Une technologie maîtrisée par le couple de trentenaires, et notamment par Joy, qui s’appuie sur son expérience de photographe et vidéaste.
Myriam Bressoux et Raphaël Triollet, Terraseme (Le Vieil-Baugé). Myriam Bressoux et Raphaël Triolet ont fondé Terraseme au Vieil-Baugé, sur les terres de la ferme du Biau Geais, début janvier 2023. Âgés respectivement de 35 et 34 ans, ils travaillent de la graine à la graine. Des graines libres de droit et reproductibles, issues de l’agriculture biologique et/ou biodynamique. La décoration des sachets, avec des aquarelles représentant les végétaux, a été réalisée par Myriam.
Marion Bénard – Plants B (Neuillé). Marion Bénard a créé en 2023 la serre aux Plants B, une pépinière potagère, à Neuillé. Installée sur six hectares de terres en fermage (300 m² de serres), la jeune femme en reconversion professionnelle fait pousser toutes sortes de légumes bio, plantes aromatiques, pour la plupart issues de variétés anciennes. Un marché de niche sur ces terres de maraîchage intensif avec l’objectif de sélectionner les meilleures variétés pour l’Anjou.
3. L’Entreprise citoyenne de l’année
En partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie, le trophée de l’Entreprise citoyenne de l’année récompense une entreprise de Maine-et-Loire qui s’est distinguée au cours des douze derniers mois dans au moins un des quatre domaines suivants : la protection de l’environnement ; le lien avec le territoire ; l’insertion des personnes handicapées ; le management.
Apimani (Le Plessis-Grammoire). Cinq ans après sa création, Apimani (ex-J’aime mes dents) a ouvert fin 2022 sa propre usine de brosses à dents écologique au Plessis-Grammoire. Ses dirigeants, Alexis Godicheau et Thomas Jeanvret, espèrent y produire jusqu’à 2 millions de pièces en bois par an. La société (13 salariés, 1,2 million de chiffre d’affaires) propose également toute une gamme de produits écoresponsables pour la salle de bain.
Epsor (Angers). Établie entre Angers et Paris, où elle compte plus de cent salariés, Epsor est devenue en novembre 2022 la première société à mission de son secteur, l’épargne salariale. Fondée en 2017 par Julien Niquet et Benjamin Pedrini, la fintech s’est donnée pour objectif de guider et éclairer les épargnants d’aujourd’hui dans l’intérêt de demain
. Elle revendique 90 000 épargnants et 850 entreprises clientes.
Revisit (Trélazé). La société Revisit collecte du mobilier de bureau usagé en grande quantité, et le remet à neuf avant de le revendre à des entreprises ou à des collectivités. Ses fondatrices, Laurence Guillaumet et Laure Rondeau, veulent généraliser le recours au réemploi dans le secteur tertiaire. L’entreprise a collecté 32 tonnes de mobilier destiné à la benne en 2021 et 2022, dont 17 tonnes ont déjà été réutilisées.
Les miels Girard (La Breille-les-Pins). Deux ans après avoir repris Les Miels Girard, la famille Beaufils a développé la marque historique de La Breille-les-Pins. Labellisé Produit en Anjou, l’entreprise des néoapiculteurs a noué des partenariats avec des agriculteurs pour développer la biodiversité grâce à ses 800 ruches, a modernisé le site Internet et élargi la gamme de produits. Elle va aussi ouvrir une nouvelle surface commerciale plus proche de Saumur.
4. Le Coup d’éclat de l’année
En partenariat avec l’entreprise Néolithe, le trophée du Coup d’éclat de l’année récompense une entreprise de Maine-et-Loire qui s’est distinguée par une initiative particulière au cours des douze derniers mois.
L’Abeille (Cholet). Le groupe LSDH aime rester discret. Mais là, difficile de faire l’impasse. En déménageant l’usine L’Abeille (fabricant de boissons gazeuses) de quelques kilomètres, de Cholet à Mazières-en-Mauges, il réalise le plus gros investissement industriel du Maine-et-Loire depuis au moins 53 ans et l’ouverture de Michelin à Cholet. Soit quelque 200 millions d’euros permettant de créer un poids lourd du soda mais aussi du lait. La production doit commencer à l’automne.
Okamac (Verrières-en-Anjou). Créée en 2010 par Alban Regnier, la société angevine Okamac (35 millions d’euros de chiffre d’affaires) est aujourd’hui leader européen du reconditionnement d’ordinateurs Apple. En très forte croissance, la start-up s’apprête à construire une usine de 4 000 m² à Verrières-en-Anjou, pour y installer ses 110 salariés et recruter encore. L’entreprise a intégré cette année les programmes French Tech 120 et French Tech 2030.
Rairies Montrieux (Les Rairies). La société Rairies Montrieux a été choisie par un collectif d’architectes pour habiller quinze immeubles destinés à loger les athlètes durant les Jeux Olympiques de 2024. Au total, les 5 400 m² de façades nécessiteront la production de 500 000 plaquettes émaillées aux couleurs éclatantes. Un travail colossal pour un événement mondial, que Rairies Montrieux pourra ajouter à sa liste de prestigieuses références.
Alliance Etiquettes (Doué-en-Anjou). Regroupées au sein du groupe Alliance Étiquettes depuis 2018, les ex-imprimeries Étienne et Etiqu’Adhésif, spécialisées dans la fabrication d’étiquettes de bouteilles vin, dispose désormais d’une usine moderne à Doué-en-Anjou. D’un investissement de 8 M€, l’usine a la capacité d’imprimer 500 000 000 étiquettes par an sur 15 lignes de production et vise une hausse de son chiffre d’affaires annuel de 12 à 15 M€ d’ici trois ans.
5. Le Produit de l’Anjou de l’année
En partenariat avec le label Produit en Anjou
, le prix du Produit de l’année récompense une nouveauté particulièrement utile, gourmande ou insolite.
Basket Méduse (Beaupréau). Tout le monde connaît les sandales Méduse en plastique, fabriquées par l’entreprise belloprataine Humeau-Beaupréau (140 salariés). Voici désormais les baskets mises en vente cet été. Une série de paires pour femmes baptisée Sakura, qui fleurent bon les Mauges, avec une fabrication entre Beaupréau, siège de la société, et Montjean-sur-Loire. Là où se dresse l’usine de La Manufacture (Groupe Éram).
Macarons Mallow (Baugé-en-Anjou). Vincent et Fanfan Moneger ont créé la marque Mallow. Un concept unique, une sorte d’hybride avec la texture de la guimauve et le goût du macaron. La recette ne contient pas d’œufs. Il n’y a pas non plus d’additifs, de conservateurs, de gélatine porcine ou d’arômes artificiels. L’avantage, c’est que ce n’est pas fragile et qu’on peut les conserver pendant trois mois, expliquent les pâtissiers installés à Baugé-en-Anjou depuis 2021.
Pop-corn aromatisé (Segré). À Montguillon, près de Segré, Jean-Sébastien Villechange fabrique de façon artisanale du pop-corn à partir de produits naturels. Il propose une quinzaine de parfums sans additif ni colorant.
Tchao Tchao (Saint-Barthélemy-d’Anjou). Avec quelques planches de bois et une bonne dose d’astuce, les kits de Tchao Tchao permettent de transformer une voiture en mini-van aménagé avec lit, table et rangements. Leur créateur, Julien Boucault, veut donner envie à ses clients de voyager au plus près de la nature, de façon minimaliste. En janvier 2023, l’Angevin a récolté 100 000 € dans l’émission « Qui veut être mon associé ? », diffusée sur M6.
6. L’Innovation de l’année
En partenariat avec Angers French Tech, le trophée de l’Innovation de l’année récompense une entreprise de Maine-et-Loire qui s’est distinguée par une nouveauté particulière au cours des douze derniers mois.
Nicoll (Cholet). Que Nicoll (groupe Aliaxis) soit un fondu de plastique, cela va de soi : 67 ans que l’entreprise choletaise (940 salariés) se consacre aux raccords et gouttières en PVC. Jamais avare d’innovation, l’industriel, dirigé par Benoit Fabre, a lancé sur le marché, en 2022, un « récupérateur de chaleur sur eaux usées ». En peu de mots, la chaleur de l’eau de votre douche sert à préchauffer l’eau froide. De quoi baisser de 20 % la consommation d’eau chaude.
Green Impulse (Angers). Fondée en 2019 à Angers, la start-up Green Impulse développe des produits de biocontrôle et de biostimulation, comme alternatives à l’utilisation de fongicides et de fertilisants chimiques dans l’agriculture. L’entreprise, dirigée par Alexandre Olivaud et Emmanuel Pajot, a levé 5 millions d’euros l’an dernier pour se développer à l’international. Elle a intégré en juin le prestigieux programme French Tech 2030.
BugSafe, lit anti-punaises (Champigné). L’ingénieur angevin Louis Gérondeau a inventé un dispositif anti-punaises de lit sans produit chimique : un intercepteur en plastique se clippe sur des pieds adaptés, fabriqués à Champigné. Ce système piège les insectes sur leur trajet naturel. Primée d’une médaille d’argent au Concours Lépine, l’invention est commercialisée par la start-up BugSafe. Elle intéresse les particuliers, l’hôtellerie et les bailleurs sociaux.
Tiny Van (Cholet). Pas besoin du permis pour prendre la route avec son baluchon. À la tête de trois concessions Aixam, leader de la voiture sans permis, le Choletais Wilfried Vion a imaginé le Tiny Van. Résultat : un mini-van aménagé offrant un espace de vie de 1,36 m² avec frigo, banquette, table… Sans oublier, juste au-dessus, sur le toit, une tente. Une fabrication se revendiquant 100 % française
. Son coût ? 29 999 €.
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Par ailleurs, un septième trophée, celui de l’Accompagnement entrepreneurial, sera décerné avec le Réseau Entreprendre lors de la cérémonie de remise du jeudi 23 novembre 2023.
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