Loire Un chantier de 15 millions d’euros pour former les métallurgistes de demain

Les grues et les pelleteuses s’activent déjà dans les locaux de l’ancien Forum du Technopole de Saint-Étienne rue des Aciéries, quasi inoccupé depuis maintenant trois ans.

D’ici la fin d’année 2024, l’endroit devrait accueillir des centaines d’étudiants et d’apprentis de l’industrie métallurgique de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) Loire-Drôme-Ardèche. Coût de l’opération : 15 millions d’euros, dont 6 millions financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le bâtiment sera presque entièrement réhabilité avec l’ajout de deux étages supplémentaires. Le tout entièrement réalisé par des entreprises de la Loire et de la Haute-Loire, promet l’UIMM.

« 25 000 salariés de la métallurgie dans la Loire »

Il faut dire que les besoins sont énormes ! « Rien que dans le département, il y a 50 000 salariés de l’industrie, dont la moitié travaille dans la métallurgie. Il y a plus de 2 000 emplois à pourvoir rien qu’en 2023 », explique Philippe Rascle, le président de l’UIMM Loire.

Et son collègue André Bonnavion, président du pôle formation de l’UIMM, d’ajouter que « les besoins ne vont qu’augmenter dans les années à venir. D’abord parce que les salariés de la métallurgie vieillissent et parce qu’un quart d’entre eux partira en retraite d’ici 2025. Il faut donc renouveler les effectifs actuels…

Mais pas seulement ». En effet, entre les crises du Covid-19 et de la guerre en Ukraine ainsi que les appels du pied de l’État ont achevé de convaincre de la nécessité de réindustrialiser en France. « Mais ça restera au stade du vœu pieux tant que les entrepreneurs n’auront pas accès à une main-d’œuvre qualifiée (soudeur, chaudronnier, usinier, etc.). C’est pourquoi l’UIMM compte bien renforcer son offre de formations ici, dans la Loire », détaille Philippe Rascle.

Et il faut dire que les conditions sont idylliques. Les formations, allant du CAP jusqu’au bac + 5 débouchent neuf fois sur dix sur une embauche, en particulier quand elle s’accompagne d’un apprentissage en entreprise. « Notre objectif, c’est de passer de 1 500 à 2 000 apprentis formés par an en Loire-Drôme-Ardèche », conclut André Bonnavion.

La Cité des Entreprises, qui accueille les 600 apprentis stéphanois de l’UIMM sera aussi réhabilitée. Archive André Oliveras

La Cité des entreprises sera elle aussi réhabilitée

Si l’UIMM s’installera dès 2024 dans les anciens locaux du Forum du Technopole, le centre de formation aux métiers de la métallurgie ne compte pas abandonner ses anciens locaux. La Cité des entreprises Loire sera, elle aussi, rénovée pour permettre de mieux accueillir les apprentis stéphanois.

Il faut dire que, depuis 2015, l’endroit semble un peu étroit pour la structure qui doit, chaque année, louer des salles aux alentours. « Nous avons même dû installer des salles en préfabriqué pour accueillir nos apprentis », commente Jérôme Damelin, délégué général Loire de l’UIMM.

Ici, les premiers coups de pinceaux commenceront en 2024 lorsque le nouveau bâtiment sera construit et qu’il pourra accueillir de nouveaux élèves. « Saint-Étienne accueille 600 apprentis par an, mais on peut faire beaucoup mieux », termine-t-il.

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