France Bleu Saint-Étienne Loire : Il y a beaucoup qui se joue aujourd’hui avec la réunion du Haut Conseil de stabilité financière, présidée par le ministre de l’économie en personne. Qu’est-ce que vous en attendez exactement ?
François Soulier : C’est vrai que c’est une réunion qui est importante pour donner un signal positif sur le marché. Après, les professionnels de l’immobilier n’en attendent pas grande chose. On sait que pour le Haut Comité, il y a trois critères : le taux d’endettement, la durée maximum des crédits et les dérogations accordées aux banques. Donc, sur ces trois critères, même si on les fait bouger de façon sensible, on n’aura pas d’effets très importants malheureusement sur le marché.
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Ça paraît urgent, puisque le taux moyen des prêts immobiliers était autour des 1 % il y a encore à peine plus d’un an. On parle de 4 % d’ici la fin de l’été ! Est-ce que ça reste selon vous un bon moment pour investir ?
C’est vrai que quand on voit la progression des taux sur un an, on peut se demander si c’est le bon moment. Mais c’est toujours le bon moment pour investir, comme disent les professionnels de l’immobilier. On a besoin de se loger, on a besoin de se déplacer professionnellement. Il y a des moments dans la vie où l’immobilier est un petit peu imposé entre guillemets. Après, effectivement dans la période actuelle, c’est plutôt que les gens attendent pour l’instant un petit relâchement au niveau des taux.
Si c’est 4 % à la fin de l’été, est-ce qu’on peut imaginer même que ça passe à cinq ou six dans les mois qui suivent ?
On est plutôt sur un horizon à quatre ans. Mais après, il y a des réunions importantes cette semaine encore au niveau de la BCE qui va rester assez impactante au niveau de ses taux et forcément ça redescend ensuite sur la chaîne des taux de crédit rapidement.
Est-ce que vous pensez que les banques ont les mains liées ? On ne peut pas prêter aujourd’hui sur plus de 25 ans, le taux d’endettement est de 35 % maximum. Est-ce qu’on devrait, selon vous élargir ces critères ?
On pourrait élargir un petit peu. Le but, c’est pas non plus le surendettement des ménages. Donc je pense qu’un taux d’endettement de 35 %, c’est quelque chose de correct. Après, c’est vrai que le levier qui peut être intéressant, c’est la durée de 25 ans par rapport à d’autres pays européens qui nous entourent. Et après, les banques ont une capacité d agir dans la limite de 20 % sur ces critères. Aujourd’hui, elles ne le font pas. On est en dessous de 15 % de dossiers qui sont dérogés : c’est peut être aussi une incitation à apporter au secteur bancaire pour utiliser un petit peu plus cette faculté qu’ils ont et qui n’est pas utilisée aujourd’hui à 100%.
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