Le tourisme en Loire-Atlantique n’est plus « durable » mais « responsable

La Loire-Atlantique troque le tourisme durable pour un tourisme responsable. La première formule n’est plus à la hauteur du défi climatique. « On est au pied du mur, si ce n’est plus », déclare Rémy Orhon, vice-président développement économique de proximité, économie sociale et solidaire et tourisme pour le Département. Un an après le vote du schéma du tourisme 2023-2028, la Loire-Atlantique mise sur des activités qui utilisent « moins de ressources » et des loisirs disponibles tout au long de l’année.

Jouer la carte de la proximité

, Le tourisme en Loire-Atlantique n’est plus « durable » mais « responsable
De gauche à droite : Rémy Orhon, Vice-président développement économique de proximité, économie sociale et solidaire, tourisme au Département de Loire-Atlantique ; Agnès Broquet, directrice du tourisme durable pour l’agence Loire-Atlantique développement et Chloé Gautier, directrice de l’auberge le Centre international de séjour nantais rue de Madrid, à Malakoff. | PRESSE OCÉAN
, Le tourisme en Loire-Atlantique n’est plus « durable » mais « responsable
De gauche à droite : Rémy Orhon, Vice-président développement économique de proximité, économie sociale et solidaire, tourisme au Département de Loire-Atlantique ; Agnès Broquet, directrice du tourisme durable pour l’agence Loire-Atlantique développement et Chloé Gautier, directrice de l’auberge le Centre international de séjour nantais rue de Madrid, à Malakoff. | PRESSE OCÉAN

Selon Orange Business, 77 % des touristes ayant passé au moins une nuit dans le département sont français. Le podium est occupé par les Franciliens (28 %), les Ligériens (15 %) et les Bretons (14 %). Avec plus de 32,5 millions de nuitées en 2023 et 3,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires lié au tourisme, « la Loire-Atlantique se porte bien », confirme Agnès Broquet directrice de l’agence Loire-Atlantique Développement. La multiplication des loisirs permet à  ceux qui ne partent pas en vacances  de  prendre une pause  durant l’année, soutient Rémy Orhon. « Donner la possibilité à tout le monde de découvrir le territoire, c’est aussi social et solidaire. » 

6 000 km à vélo d’ici 2032

La majorité des touristes vient en voiture. Pour remédier à la pollution qu’ils engendrent, le Département met l’accent sur les mobilités douces. Malgré une légère baisse des randonnées cyclistes (-11 % entre janvier et mai), les balades à vélo restent populaires. La preuve en est, les itinéraires de la Loire à Vélo et de la Vélodyssée sont les deux pages les plus consultées sur France Vélo Tourisme. Le Département investit 140 millions d’euros afin de réaliser « 3 800 km d’itinéraires cyclables supplémentaires d’ici 2032, annonce l’élu. Dans huit ans, la Loire-Atlantique en comptera donc près de 6 000 km. Récemment, deux véloroutes ont été inaugurées : la Régalante qui relie le Mont Saint-Michel à Nantes et la Vélidéale, qui s’étend du lac de Vassivière (Limousin) jusqu’à Saint-Nazaire et traverse cinq parcs naturels régionaux.

La fonction de ecoparc-sologne.fr étant de collecter sur le web des articles sur le sujet de Les Affaires en Sologne puis les diffuser en répondant au mieux aux interrogations des personnes. L’équipe ecoparc-sologne.fr vous soumet cet article qui parle du sujet « Les Affaires en Sologne ». Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Vous avez la possibilité d’écrire en utilisant les coordonnées fournies sur le site pour apporter des explications sur cet article qui traite du thème « Les Affaires en Sologne ». En consultant régulièrement nos contenus de blog vous serez informé des futures parutions.