La Région Centre-Val de Loire et Cosmetic Valley pilotent un projet européen, pour créer davantage d’innovations

Un nom barbare (ACTT4Cosmetics) pour un projet d’envergure européenne, piloté par la Région Centre-Val de Loire (qui l’a officiellement lancé en début de semaine avec les partenaires européens) et le pôle de compétitivité Cosmetic Valley. 

Ce projet de coopération européenne, entre chercheurs publics et privés, a été médiatisé ce mercredi 24 mai depuis Co’Met, à Orléans, dans le cadre du salon Cosm’innov, qui réunit sur deux jours 250 chercheurs, dont 30 % d’étrangers du monde entier, autour des innovations cosmétiques.

Entretien avec Marc-Antoine Jamet, président de Cosmetic Valley

Le programme ACTT4Cosmetics prévoit 3,6 millions d’euros de financements européens sur cinq ans, afin de développer quatorze projets d’innovations autour de la transition digitale, de la naturalité des produits, et de l’information des citoyens (transparence, découverte des métiers…)

Il est destiné à s’élargir, mais pour le moment, outre la région Centre-Val de Loire et son agence économique Dev’up aux manettes, il s’appuie sur un socle de partenaires en Italie, au Portugal, en Pologne, en Ukraine et en Roumanie., La Région Centre-Val de Loire et Cosmetic Valley pilotent un projet européen, pour créer davantage d’innovationsChristophe Masson.

Les différents intervenants officiels de l’inauguration de Cosm’innov, comme Christophe Masson, directeur général de Cosmetic Valley, Pascal Tebibel, vice-président d’Orléans Métropole et François Bonneau, président de la Région, ont souligné la force de la présence cosmétique dans la région.

Une forte présence cosmétique

Outre le siège de la Cosmetic Valley à Chartres, la Région a lancé, depuis plusieurs années maintenant, un programme Ambition recherche développement Cosmétosciences, qui « fédère la recherche ». Et bien sûr, la région compte de grands noms : Guerlain à Chartres, Dior et LVMH Recherche près d’Orléans, tout comme Shiseido, L’Oréal, Gemey-Maybelline, Caudalie…, ainsi que la multitude d’entreprises sous-traitantes concernées par le secteur, sans oublier les laboratoires académiques de l’université, du CNRS, du BRGM et de l’Inrae.

Pascal Tebibel ajoute aussi l’Agreenlab’o, à Orléans, pour aller dans le sens de la recherche sur les végétaux et de produits cosmétiques plus naturels.

Ce programme ACTT4Cosmetics devrait permettre à l’Europe, et notamment à la France, leader du secteur, de conserver son avance en terme d’innovation cosmétique, face aux géants asiatiques, notamment coréens, qui arrivent en force.

Carole Tribout.

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