La direction de la Caisse d’épargne Loire-Centre s’explique sur la suppression de 21 petites agences en Centre-Val de Loire

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En janvier 2025, le syndicat SUD-Solidaires dénonçait le choix de la Caisse d’épargne Loire-Centre (CELC) de fermer 21 agences en Centre-Val de Loire (sur 186), dont sept dans le Loiret, dans lesquelles travaillent trois salariés maximum.

Jusqu’ici, la direction de la banque ne s’était pas exprimée sur ce projet. Elle l’a commenté vendredi 25 avril lors de la présentation à la presse de son nouveau plan stratégique 2025-2027.

La CELC, qui a exposé son projet au comité social et économique dès juillet 2024,  préfère parler de « regroupements » plutôt que de « fermetures », puisque les agences en question sont réunies avec d’autres établissements situés dans un rayon de 1 à 20 km ; à 9 km en moyenne.

Deux principales raisons

La décision de la Caisse d’épargne résulte de deux principaux facteurs. D’abord, l’évolution du comportement de ses clients, qui se rendent de moins en moins souvent sur site. Julien Negre, membre du directoire en charge de la banque de détail, livre plusieurs chiffres :

« À l’échelle nationale, nous les avons interrogés. En 2013, leur moyen de contact privilégié avec leur conseiller était l’agence (50 %). En 2023, c’était le mail et le téléphone (85 %, contre 15 % pour l’agence). Par ailleurs, 98 % des virements des clients de la CELC sont réalisés en totale autonomie. »

Julien Negre (Membre du directoire en charge de la banque de détail)

Autre cause, les difficultés de fonctionnement de ces petits sites, qui ne peuvent pas ouvrir quand un ou des salariés sont absents de façon impromptue (arrêt maladie, garde d’enfants, etc.). 

« Sur 63 agences de deux ou trois collaborateurs, nous étions confrontés à 500 jours par an de fermeture subie et 1.500 jours de remplacements », indique Julien Negre.

Début 2026, il devrait rester 165 agences

En janvier 2025, le maire de Nogent-sur-Vernisson, Philippe Moreau, était monté au créneau, sans mâcher ses mots. Il déplorait alors un manque de communication et d’accompagnement de la part de la Caisse d’épargne.

Ce que Julien Negre réfute :

« Dès que nous avons lancé le projet, en juillet 2024, nous avons pris contact avec tous les maires des communes concernées. Nous en avons rencontré certains. Puis, quand les dates de regroupements se précisent, nous les leur indiquons. »

Julien Negre

La CELC affirme aussi avoir alerté l’ensemble de ses clients impactés, par mail sécurisé, courrier postal, voire appel téléphonique : « Nous leur expliquons la situation et leur suggérons une agence de regroupement. »

Début 2026, les sites ciblés devraient tous avoir disparu. Il en restera alors 165 dans la région. « C’est un maillage très dense », soutient la direction, qui insiste sur le fait qu’elle ne supprime aucun emploi : « Nous avons proposé un poste à chacun des 52 salariés concernés ».

À savoir
Dans le Loiret, sept agences sont concernées. Celle de Dordives a fermé le 20 janvier ; celles d’Orléans Grand Villiers et de Nogent-sur-Vernisson, le 14 février ; celle de Cléry-Saint-André, le 28 mars ; celle de Châtillon-sur-Loire, le 25 avril. Les agences de Châlette Vésines et d’Artenay disparaîtront le 23 mai.

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