La Loire-Atlantique n’échappe pas à la crise de l’immobilier. Dans le département, les transactions sont en net recul : – 15% au second trimestre 2023 par rapport à 2022. C’est moins que la moyenne des départements de la Bretagne historique où les ventes diminuent de 23%, selon les chiffres dévoilés ce jeudi par le Conseil régional des notaires de la cour d’appel de Rennes. Une telle crise de l’immobilier n’avait pas existé depuis une quinzaine d’années.
Frilosité des banques
Le marché s’écroule particulièrement dans l’ancien. Ces trois derniers mois, le nombre d’avant-contrats, c’est-à-dire de compromis et de promesses de ventes, a chuté de 29%. L’une des explications vient du fait que les banques sont de plus en plus frileuses pour accorder des prêts. « Cela a eu un effet majeur sur l’attentisme des clients qui ont commencé à réfléchir sur leur projet d’acquisition avec un contexte économique et social notamment lié à une baisse de pouvoir d’achat. Forcément, cela impacte encore plus nos acquéreurs et surtout nos primo-accédants qui n’ont pas forcément d’apport personnel », souligne Marie-Virginie Durand, notaire déléguée à la communication à la Chambre de Loire-Atlantique.
Sur le neuf (la promotion immobilière), là encore le constat est sans appel. Les contrats de réservation depuis le début de l’année se font rares : -73% de contrats en septembre 2023 selon l’Observatoire du logement neuf des Pays de la Loire.
Un début de baisse des prix
Seule note positive, les prix des logements ont commencé récemment à baisser dans l’agglomération nantaise. Depuis cet été, on constate une baisse de l’ordre de jusqu’à -5 à -15% selon les quartiers. Mais sur un an, la tendance reste globalement à la hausse dans le département.
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Pour autant, cette amorce de baisse des prix ne suffira pas à relancer, à elle seule, le marché. « On sait qu’il va falloir aussi un petit peu de temps, le temps que les vendeurs acceptent de baisser leurs prix malgré tout, même s’il y a une tendance à la baisse des prix, tempère Marie-Virginie Durand. On a des acquéreurs qui ont besoin d’être accompagnés par des financements. Donc il faut aussi, ne serait-ce que par les taux d’intérêt (qui ne devraient pas forcément être revus à la baisse) que le financement puisse suivre derrière. »
La notaire évoque également la possibilité de favoriser l’entraide familiale, au travers de donations ou de prêts contractés par des proches, afin de « donner un petit coup de pouce aux acquéreurs pour relancer aussi la machine ».
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Vers des hausses de loyers ?
La principale conséquence de cette crise immobilière pour les vendeurs est qu’ils se retrouvent bloqués, faute d’acquéreur. Pour les professionnels de l’immobilier, cela veut dire aussi moins de transactions, notamment pour les entreprises de constructions puisque les terrains à bâtir trouvent difficilement preneur. « Tout le marché de l’immobilier et de la construction en général est impacté », précise Marie-Virginie Durand.
Autre crainte, celle de l’augmentation des loyers en location, « comme on a vraiment cette crise du logement où les gens ont vraiment besoin de se loger malgré tout, et qu’on a une pénurie de logements ».
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