Haute-Loire : Quels commerces sont à la peine ? Quels magasins se portent le mieux

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Au cours des dernières décennies, l’offre commerciale a beaucoup évolué. Certains commerces ont presque disparu, d’autres ont poussé comme des champignons.

Dans la catégorie des commerces qui ont pullulé en Haute-Loire ces quarante dernières années, les champions sont… les supermarchés ! Il s’en est ouvert 89 sur cette période et 68 % d’entre eux sont toujours ouverts aujourd’hui. Comme ces géants, les magasins de bricolage ont profité de l’aménagement des zones commerciales pour se démultiplier. Ils montent sur la deuxième marche du podium, suivis par les magasins d’optique. Le département en a connu jusqu’à 107 et une majorité d’entre eux (57 %) se sont maintenus dans le paysage commercial.

A contrario, les magasins de revêtements de murs et sols, déjà peu représentés, ne sont plus qu’une poignée en Haute-Loire. Quant aux boulangeries, leur nombre s’effondre, tout comme pour les magasins de vêtements. Seul un tiers des 596 commerces de ce secteur ont résisté aux affres du temps et à l’émergence de nouvelles habitudes de consommation qui conduisent parfois les clients à réaliser leurs achats en quelques clics, sur Internet.

Chiffres clés

1.575

Au 1er juin dernier, 1.575 commerces de détail étaient ouverts en Haute-Loire. Les bars, restaurants et autres services de proximité, tels que les coiffeurs ou les salons de beauté, ne sont pas comptabilisés.

148

En 2022, 148 créations de commerces (et 123 fermetures) ont été déclarées au Répertoire national d’identification des entreprises, sur le territoire de la Haute-Loire. La dynamique de créations a retrouvé son niveau d’avant Covid.
Parallèlement, le nombre d’ouvertures de bars et de restaurants sur le sol altiligérien – en constante progression depuis 15 ans – a dépassé le nombre de créations de commerces de détail, tous confondus. Le boom de ces établissements répond, selon la CCI, à « un besoin » du territoire généré par l’attrait touristique du département.

23 %

En Haute-Loire, 23 % des commerces ayant déclaré leur cessation d’activité en 2022, avaient entre un et cinq ans d’ancienneté.

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