Hasard du calendrier. Au moment où la ministre de l’Éducation nationale présentait via une visioconférence les différentes pistes pour un retour d’autorité à l’école aux organisations syndicales, la Fédération départementale de l’enseignement de FO tenait son congrès annuel, sous la présidence d’Agnès Prouteau, secrétaire nationale du syndicat ID-FO des chefs d’établissement, vendredi au Puy-en-Velay.
Le Choc des savoirs ou tout le mal-être de l’éducation en une réforme
Autant dire que la coïncidence s’est avérée une bonne entrée en matière pour les débats. D’ailleurs, Agnès Prouteau, comme les représentants des autres organisations syndicales, s’est étonnée de la méthode.
« On présente, mais sans qu’il y ait d’échanges. C’est simple : les organisations vont se connecter à l’adresse envoyée, mais ne pourront pas prendre la parole. C’est étrange comme démarche. » Fermez le ban.
D’autant que les sujets ne manquent pas. À commencer par le Choc des savoirs. Dans le département, les professeurs de collège et des parents d’élèves se mobilisent pour un retrait pur et simple du projet depuis le début de la semaine et n’entendent pas lâcher dans l’immédiat.
Pour Laurent Berne, secrétaire départemental de la Fédération enseignement FO, « le gouvernement doit retirer ce projet et nous soutenons toutes les actions qui sont actuellement menées. »
Un « chaos » annoncé
Agnès Poutreau renchérit, et rappelle que « les moyens ne sont pas mis en face pour la mise en œuvre d’une telle réforme. On demande de toujours faire plus avec toujours moins. Les chefs d’établissements ont prévenu du chaos que serait le Choc des savoirs. Comment voulez-vous mettre en place des groupes de niveau quand les professeurs ne sont pas assez nombreux ou en service partagé ? Je ne parle que d’un point de vue administratif. Il n’y a pas assez de professeurs, pas assez de personnels d’encadrement comme les AED (Assistant(e) s d’éducation, NDLR) ».
Ce à quoi, Laurent Berne ajoute : « C’est d’autant plus dramatique que cette réforme risque d’intensifier la concurrence déjà rude avec le privé. Avec ce type de réforme, on met une fois de plus le service public d’éducation à mal ».
« Rien n’est fait pour intéresser des candidats potentiels »
Et si on en croit les militants FO, il n’a pas besoin de cela. « Les métiers de l’Éducation nationale n’intéressent plus. La preuve, en français et en maths, il y avait un déficit de candidats. Dans notre profession, la question des salaires devient centrale. Depuis quinze ans, les points d’indice sont gelés. Rien n’est fait pour intéresser des candidats potentiels. »
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