Haute-Loire Des subventions pour revitaliser le commerce rural

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« Je ne me voyais pas laisser Champagnac sans commerce », affirme Marie-Agnès Caille qui a lancé en mai dernier le Multi des Lys, une épicerie et un point de vente multi-services à Champagnac-le-Vieux.

Alors que depuis vingt ans la commune du brivadois et ses alentours ont progressivement perdu l’ensemble de leurs commerces de proximité, ce projet va, selon Evelyne Miche la maire du village, « éviter à la population locale de faire 20 kilomètres pour acheter du pain. »

Trois projets subventionnés en Haute-Loire

La perte d’attractivité des territoires ruraux, un sujet majeur dont s’est saisie l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) en lançant un dispositif d’accompagnement à l’installation de commerces multiservice en milieu rural. Pour l’année 2023-2024, 12 millions d’euros seront investis à l’échelle nationale pour aider à la remise en place d’épiceries de proximité, de point multiservices rassemblant le plus souvent des produits de première nécessité, un dépôt de pain, un relais colis ou encore un distributeur à billet.

« Une politique qui me tient beaucoup à cœur : revitaliser le commerce rural. Les gens ont le sentiment que quand le boucher ou le boulanger ferme, tout fout le camp et que les services publics s’en vont », déclare Éric Etienne, préfet de la Haute-Loire et à ce titre délégué territorial de l’ANCT.

En Haute-Loire, trois projets ont été retenus et vont être subventionnés par l’État. En plus du projet de Marie-Agnès Caille à Champagnac-le-Vieux, la Préfecture soutient la création d’une épicerie de première nécessité à Saint-Georges-d’Aurac et d’un café-restaurant doté de quelques chambres à louer et faisant office d’épicerie et à Saint-Pal-de-Senouire.

« Sans cette aide, le projet aurait été compromis », vante Alain Garnier, maire de Saint-Georges-d’Aurac qui bénéficie de 14 124 euros pour l’achat d’un local.

« Entrer dans un cercle vertueux »

« Je ne voudrais pas que les jeunes qui partent travailler dans un autre endroit prennent nos communes pour des dortoirs », s’alarme Evelyne Miche qui compte une station-service, un camping et un restaurant dans sa commune.

Depuis la fermeture de la boulangerie, la maire de Champagnac-le-Vieux s’est démenée pour assurer la continuité avec un dépôt de pain dans le village grâce à une association. « Quand ça ferme, les gens prennent des habitudes. Nous avons réussi à ne pas avoir de cassure de service au minimum au niveau du pain. »

Pour Eric Etienne, qui réalise ici une de ses dernières actions en tant que préfet de Haute-Loire, ce plan vise à « entrer dans un cercle vertueux avec la création de commerces, l’implantation de nouveaux habitants et la revitalisation des territoires. »

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