Concernant les chevaux lourds de travail, la Haute-Loire est le deuxième département de France, juste derrière le Cantal.

Une épée de Damoclès sur des manifestations bien ancrées

Avec quelque 2000 crinières, « officiellement recensées parce que c’est très difficile de savoir précisément dans notre filière, des particuliers ont aussi des chevaux et tant qu’ils n’en ont pas plus de trois, ils ne sont pas tenus de les déclarer », les concours de modèle d’allure sont nombreux, note Vincent Faure le président du syndicat départemental des éleveurs de chevaux lourds.

Sauf que si la Société française des équidés de travail (SFET) ne perçoit pas rapidement sa subvention de 960 000 euros, comme c’est le cas depuis sa création, ces manifestations pourraient rapidement faire partie de l’histoire ancienne. « En tout cas, ce sera beaucoup plus difficile pour les organiser. L’an dernier, à l’issue des finales cantonales, départementale, nous avons eu un représentant au Salon de l’agriculture », explique le président altiligérien.

Aussi, à quelques jours du Sommet de l’élevage à Cournon-d’Auvergne, « et histoire que tout le monde y réfléchisse » avant une rencontre avec le ministre, une délégation des éleveurs altiligériens a rencontré les représentants du préfet.

« Depuis mardi, nous n’avons plus aucune lisibilité sur l’avenir. Vous dire si l’année prochaine les concours d’Yssingeaux ou des Estables pour ne citer qu’eux auront lieu, ça nous est impossible. Une chose est sûre, sans l’aide de la SFET, nous ne pourrons plus organiser de concours ».