En Loire-Atlantique, le plus grand réseau de cinémas associatifs de France

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Pour beaucoup, le cinéma ce sont les gros blocks busters, les films à grands effets spéciaux… mais pour d’autres ce sont aussi les films d’auteur, les films arts et essais, les films plus confidentiels… Et dans ce rôle, les cinémas associatifs sont souvent les leaders. Logique, car c’est leur créneau premier.

Héritage de l’ouest catholique

Simon Hindié est le chargé de mission Scala, à laquelle participe aussi Emmanuel Gibouleau, le directeur du Cinématographe et Catherine Cavelier, coprésidente. Emmanuel Gibouleau est fier d’annoncer que la Loire-Atlantique détient le record de France de cinémas associatifs avec 36 établissements depuis l’ouverture de celui de Pornichet il y a quelques mois. Héric et Ancenis ont même trois salles, le Cinématographe en aura également trois à la fin 2025. Et il y a des projets d’augmentation d’écrans à Pontchâteau et Nort-sur-Erdre.

 Tout est lié à l’histoire puisque ces salles étaient paroissiales. Dans les années 60, elles ont été récupérées par des associations laïques et souvent utilisées comme ciné-club. Depuis, beaucoup d’elles sont restées actives et n’ont pas été rachetées par le privé. Ensuite, c’est le dynamisme des équipes au niveau local qui a fait qu’elles ont perduré  détaille Emmanuel Gibouleau.

Mission de service public

Depuis fort longtemps, le département s’est intéressé aux cinémas associatifs au point de créer la mission Scala dès 2006.  On a en charge d’animer le réseau. On propose des formations aux bénévoles ou aux salariés suivent plusieurs thématiques qui peuvent aller de la gestion à l’accueil des personnes à mobilité réduite par exemple. On propose aussi des journées de prévisionnement pour qu’ils puissent découvrir les futurs films avant leur sortie. Ce sont souvent des films plus confidentiels qui, sans ces structures associatives, auraient peu de chance d’arriver en salle .

La mission Scala est presque une mission de service public puisque, parfois, le cinéma est le seul lieu culturel de la ville ouvert le soir.  Ainsi à Héric, il n’y a même plus de café ouvert le soir, il n’y a que le cinéma , poursuit Emmanuel Gibouleau.

Immédiatement après les années Covid, la crise de l’énergie a fragilisé ces cinémas associatifs. Notre système économique est fragile. Et si les associations qui dirigent les cinémas n’ont pas pour but de faire des profits, ils doivent quand même maintenir leur équilibre financier. Et sans l’aide municipale, nous ne pourrions pas y arriver au Cinématographe, par exemple , concède Emmanuel Gibouleau.

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