Économie Friches industrielles : la Loire attise les convoitises lyonnaises

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« On va investir 13 millions d’euros ici ». C’est ainsi que commence Bruno Belin, directeur de la coopérative Articôp alors qu’il arpente les locaux de l’ancienne usine Mavilor de L’Horme, dans la vallée du Gier.

Son entreprise, basée actuellement à Corbas (Rhône), est désormais propriétaire de cette immense cathédrale de métal qui, jusqu’en 2010, accueillait 1 800 ouvriers fabricant des vilebrequins pour l’automobile.

De son côté Articôp a des ambitions plus modestes mais compte bien se servir de son nouveau site de L’Horme pour s’agrandir et prospérer.

« Sur notre site de Corbas on commence à étouffer », détaille le patron d’Articôp. Il nous fallait de la place, en particulier pour pouvoir stocker du bois et, par la suite, le livrer à nos clients. Un site de 6 hectares, dont 4 bâtis, c’est impossible à trouver de nos jours sur la métropole…

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