Il ne faut jamais laisser divaguer l’esprit d’un entrepreneur ! Car en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, il est capable de vous monter un projet de A à Z. C’est ce qui s’est produit pendant le confinement et l’arrêt total de l’activité économique pour ces copains, associés de MécaBourg. À force de cogiter sur « LE » produit susceptible d’impliquer un maximum des adhérents de ce réseau de la filière métallurgie du bassin burgien et dombiste, leur projet s’arrête sur la problématique de la mobilité. Et le vélo électrique en particulier, dont ils se font fort de réunir l’essentiel des composants localement, voire en Auvergne Rhône-Alpes.
300 vélos escomptés d’ici à la fin de l’année
Parce qu’ils ont de la suite dans leur idée, nos six mousquetaires créent alors Eco Mobilité de l’Ain (EMA). L’un d’eux, passionné de motos et fana de la marque Radior dont l’usine a trôné jusqu’au milieu des années 50 à l’entrée de la ville de Bourg, de l’autre côté du Pont de Lyon. Créée par Joseph Chapolard en 1904, on y fabrique d’abord des machines à coudre avant les vélos puis les motocyclettes jusqu’à sa fermeture définitive en 1955. Libre depuis plus de 50 ans, EMA dépose à nouveau la marque et décide l’étendard de son projet industriel.
Trois ans plus tard, le Phen’x pour les urbains et le Garuda pour les baroudeurs tentent de se faire une place sur le marché très concurrentiel du vélo électrique haut de gamme. Présentés en société en mars dernier, les deux premiers modèles de Radior impliquent 11 entreprises du département de l’Ain et/ou de la région Auvergne Rhône-Alpes.
Un outil de mobilité du quotidien
À l’instar de la société Mavic (Saint-Trivier-sur-Moignans) pour les roues, ou de Valeo (Saint-Quentin-Fallavier, Isère) associé pour l’occasion à EffiGear (Maclas, Loire) pour l’intégration d’un bloc-moteur doté d’une boîte de sept vitesses automatique et adaptative dans le pédalier. Seul l’acier d’ArcelorMittal pour les cadres est franco-allemand, mais profilé en exclusivité pour Radior par la société Osborn en Seine-et-Marne.
Les premiers retours sont encourageants. La phase de commercialisation s’annonce prometteuse en dépit d’un prix autour de 4 000 € en fonction des options retenues. « Ce n’est pas un achat d’impulsion mais bien un outil de mobilité du quotidien », se défend Benjamin Lefèvre, en charge du développement du réseau de distribution. « Pour ce qui me concerne, je l’utilise tous les jours et ai remplacé avantageusement les coûts d’utilisation de ma voiture. »
Une première série de 25 unités sera livrée aux premiers acquéreurs d’ici à la mi-juillet. Puis une seconde série de 50 pièces sera mise en fabrication. 300 vélos sont escomptés d’ici à la fin de l’année. Pour l’heure, les commandes se font seulement sur le site de Radior, le temps que la promotion fasse son œuvre. Ce sera le cas à l’occasion du prochain Tour de France, le 14 juillet à Châtillon-sur-Chalaronne et au Plateau d’Hauteville. Puis les 23 et 24 septembre, sur l’Expo du Vélo de Strasbourg, le plus grand salon de France, réunissant fabricants, distributeurs et revendeurs.
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