Sylvie Grandjean, directrice générale de Redex, est vice-présidente du club régional des ETI (entreprises de taille intermédiaire) ainsi que du mouvement national, le Meti. Elle a accueilli, mercredi, de nombreuses personnalités du monde économique et académique. Notamment les co-ambassadeurs de la Stratégie nation ETI, à l’occasion de leur tour de France. Dans le but de faire remonter les besoins de ces entreprises de taille intermédiaire.
Les ETI sont ainsi définies : entre 250 et 4.999 salariés, un chiffre d’affaires n’excédant pas 1,5 milliard d’euros. Ou un total de bilan n’excédant pas 2 milliards d’euros.
Une référente régionale
Elles sont au nombre de 5.400 en France. Et de 130 en Centre-Val de Loire, pour 47.000 salariés et 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulés.
Un « nombre insuffisant », selon Sophie Brocas, la préfète, qui a énuméré les diverses façons dont l’État soutient ces entreprises, le plus souvent familiales et ancrées dans le territoire. Vient ainsi d’être nommée une référente unique. Il s’agit de Carine Duda, du service économique de l’État en région.
La préfète veut également aider ces ETI à mieux répondre aux différents appels à projets (financements étatiques permettant d’investir, d’innover, de se développer…).
« Le Centre-Val de Loire, avec 16 millions d’euros d’aides, n’émarge pas assez au plan France 2030. On peut faire mieux ».
sophie brocas (préfète de région et du Loiret)
Il s’agit donc de constituer une « task force » mutualisant tous les efforts. À commencer par le club des ETI Centre-Val de Loire, lancé fin 2020 par Emmanuel Vasseneix et coprésidé, depuis cette année, par Alexis de L’Espinay (Artus Intérim) et Sylvain Bassaisteguy, président du groupe Avlo (engins de chantiers, 235 millions d’euros de chiffre d’affaires, 500 salariés, 48 agences) à Saint-Pryvé-Saint-Mesmin.
Créawatt en plein essor à Amilly
Ce dernier a fait part de sa volonté de s’ouvrir aux « PME de croissance », telle Créawatt qui se développe à toute vitesse à Amilly et vise les 300 salariés l’an prochain grâce à ses panneaux photovoltaïques légers.
Former des techniciens de maintenance
Sylvain Bassaisteguy a surtout mis l’accent sur le manque criant et commun de techniciens de maintenance. Le club a donc décidé de mettre sur pied, en accord avec le rectorat, une formation de portée régionale ouverte (pas avant la rentrée 2024) à tous les profils. Dont, bien sûr, les jeunes qu’il conviendra de séduire en allant à leur rencontre et en leur vantant les mérites des ETI.
Et ils sont nombreux, comme le montrent, les résultats d’une étude conduite en juin dernier par le Meti.
Mérites et besoins des ETI
Les ETI, en France, représenteraient un quart des salariés et 38 % des emplois industriels. Le taux d’apprentis est passé de 3,5% à 5% avant et après Covid. Il dépasse les 7% dans un quart des ETI (chiffre atteint chez Redex). Les salaires ont augmenté de 8% sur les deux années 2022 et 2023. 95% des ETI ont des difficultés de recrutement, même très difficiles pour 7 entreprises sur dix. Chaque ETI, en moyenne, aurait quarante postes à pourvoir : de commerciaux, dans la maintenance, la production, les métiers liés à la transformation environnementale et digitale…
Carole Tribout
La fonction de ecoparc-sologne.fr étant de collecter sur le web des articles sur le sujet de Les Affaires en Sologne puis les diffuser en répondant au mieux aux interrogations des personnes. L’équipe ecoparc-sologne.fr vous soumet cet article qui parle du sujet « Les Affaires en Sologne ». Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Vous avez la possibilité d’écrire en utilisant les coordonnées fournies sur le site pour apporter des explications sur cet article qui traite du thème « Les Affaires en Sologne ». En consultant régulièrement nos contenus de blog vous serez informé des futures parutions.