3.150 entreprises du Centre-Val de Loire ont été soutenues, l’an dernier, par la banque publique d’investissement, détenue par l’État et la Caisse des dépôts.
Citons quelques exemples loirétains connus ou récents. Bpifrance est présente au capital d’Alstef, à Boigny-sur-Bionne, via le fonds Futur French Champions. Redex, à Ferrières-en-Gâtinais a bénéficié d’un prêt innovation R&D, d’un prêt vert de 1,5 million d’euros et d’un prêt équipement de 1,2 million. L’entreprise a également bénéficié d’un financement dans le cadre du Plan France 2030.
Plus récemment, Intact, qui construit une usine de transformation de légumineuses en protéines végétales à Baule, s’est vue octroyer un prêt nouvelle industrie de 15 millions d’euros.
De manière générale, Bpifrance soutient les entreprises de toutes tailles
(77 % des financements sont allés à de très petites et petites entreprises, qui représentent 59 % des emplois soutenus) et de tous secteurs.
Et ce, à différents stades de leur évolution (sauf en cas de défaillance) : financement des réseaux d’accompagnement (Initiative, BGE, Adie…) et de leurs prêts d’honneur, amorçage des start-up, prêts à l’innovation et à l’export, garantie des prêts bancaires, aides à court terme pour faire face aux délais de paiement, entrée au capital d’entreprises et de fonds d’investissement, accompagnement et conseils des entreprises grâce à différents accélérateurs…
« Notre objectif est de développer le nombre de créateurs accompagnés,
car une entreprise bien accompagnée
a plus de chance de perdurer. Nous finançons, avec les banques, toutes sortes de projets : immobilier, matériel, immatériel, croissance externe, décarbonation… En matière d’accompagnement, nous sommes l’un des premiers cabinets de conseil aux PME : nous apportons un vrai soutien aux dirigeants avec des consultants de qualité. »
37 salariés à Orléans et Tours
La banque publique emploie 37 personnes dans la région, principalement au siège régional situé à Orléans, mais aussi à Tours. Elle est dirigée par Anne Cornet.
L’an passé, Bpifrance a versé un total de 939 millions d’euros (+6 % par rapport à 2023) à 3.150 entreprises : 76 millions en innovation, 165 en garantie, 274 en financement, 424 en court terme. Un effet de levier qui a permis de lever un total de 2 milliards d’euros.
54 entreprises ont été soutenues à l’export, 154 pour leurs projets d’innovation. Deux axes où la banque se veut volontariste, car ils permettent aux entreprises « d’être plus résilientes, même si le contexte international n’est pas simple », selon Anne Cornet. « Prospecter pour exporter prend du temps, nous apportons le carburant pour que la trésorerie ne soit pas un frein. »
La banque apporte surtout des garanties bancaires : 2.577 autorisations ont été accordées. « Nous sommes très sollicités. Sans cette garantie, qui peut aller de 50 à 80 %, des projets ne se feraient pas. »
L’industrie en priorité
En ce début 2025, sur fond général de besoins plus importants en trésorerie, Bpifrance va mettre l’accent sur l’industrie de la défense, en lançant un prêt et en se proposant de soutenir les investissements des 90 sous-traitants identifiés dans la région.
D’une manière plus générale, l’organisme se veut être la banque de l’industrie, du climat, des deeptech (start-up reposant sur des hautes technologies de rupture) et du territoire, via des actions dans les quartiers et un partenariat noué avec la Région Centre-Val de Loire.
Industrie : Bpifrance a financé 267 industries, pour 249 millions. 44 ont été soutenues pour leur innovation et 13 pour leur prospection à l’international.
33% des financements de la banque publique sont allés à l’industrie l’an passé, contre 21 % pour le commerce et 17 % pour la construction.
Climat : les soutiens financiers se sont multipliés, l’an dernier : 34 millions de prêts, en partenariat avec l’Ademe, 107 diagnostics, 26 missions, 129 entrepreneurs entrés dans la communauté du Coq vert, cinq jeunes volontaires territoriaux. Le Centre-Val de Loire est la seule région, pour le moment, où bpifrance a créé un partenariat avec le conseil régional, pour un accélérateur « transition écologique et énergétique », qui a dispensé formations et conseils à 20 entreprises.
Deeptech : 8 millions d’euros d’aides, dans le cadre du grand plan lancé par l’État en 2019. Six bourses French Tech Lab.
Quartiers : 2.037 bénéficiaires du programme Quartiers 2030. 828 créateurs financés. 3 millions de subventions, 4 millions d’euros de prêts d’honneur.
Région : Plan France 2030 régionalisé (23 projets aidés), Cap Rebond transition écologique (26 projets aidés), fonds régional de garantie (29 entreprises), fonds d’investissement, accélérateurs (87 entreprises au total).
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